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A l’heure des comptes … les impayés règnent

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A l’heure des comptes … les impayés règnent

Cent trente-deux millions d’euros, voilà le montant des casseroles de la région Poitou-Charentes.

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Cent trente-deux millions d’euros, voilà le montant des casseroles de la région Poitou-Charentes.

Dénoncé la veille de la première commission permanente par le président Alain Rousset, Jean-François Macaire a démissionné de la délégation aux finances dont il avait la responsabilité et a décidé de « prendre le temps nécessaire à l’analyse de la situation. Je n’ai pas eu connaissance de l’ampleur du décalage des paiements, ni des mécanismes qui y ont conduit et j’ai besoin de comprendre ».

Alain Rousset a accordé une interview exclusive aux deux grands quotidiens du Sud-Ouest dans laquelle il révèle les « dérives financières » de l’ex Poitou-Charentes. Ces dérives s’élèvent à 132 millions d’euros, « 62 M€ en investissement et 70 M€ en fonctionnement ». Le président de la grande région a déjà lancé des procédures de recouvrement et souhaite voir les additions réglées dans « 2 ou 3 semaines ». Il reproche à l’ex-région de « manifester beaucoup de volontarisme » et d’avoir « les yeux plus gros que le ventre ».

Pris pour cible, Jean-François Macaire, l’ancien président de Poitou-Charentes a souhaité démissionner de sa délégation aux finances. Il reste néanmoins vice-président. « Je tiens à rassurer les habitants et les acteurs de Poitou-Charentes. Les engagements pris seront tenus, comme l’a indiqué le Président Rousset. Des marges de manœuvre existent pour revenir à un rythme de paiement plus serré. »

De son côté, le futur président de la commission des finances de la grande région, Olivier Chartier (Les Républicains), met en cause Ségolène Royal : « Tout ceci est le résultat de la gestion chaotique menée par Ségolène Royal. Nous lui avons demandé à plusieurs reprises un audit. En vain, cela a toujours été refusé. » Et la députée européenne, Elisabeth Morin-Chartier, qui fut aussi présidente avant Ségolène Royal, d’ajouter : « Ce n’est pas seulement la faillite du système Royal-Macaire instauré dès 2004, mais c’est l’affaiblissement du Poitou-Charentes, et donc des Picto-Charentais. Pour en sortir il faut dépasser les clivages politiques. »

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