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La continuité assurée pour Surfilm

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La continuité assurée pour Surfilm

Partout, en grande surface, dans des commerces de centre ville ou même au salon de la BD d’Angoulême, nous avons tous eu dans les mains un sac fabriqué par Surfilm, à Médis, près de Royan.

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Partout, en grande surface, dans des commerces de centre ville ou même au salon de la BD d’Angoulême, nous avons tous eu dans les mains un sac fabriqué par Surfilm, à Médis, près de Royan.

« Nous avons trois métiers, détaille le nouveau directeur général, Seydou Ouattara. Nous fabriquons des rouleaux de film plastique neutres, unis, pour les vendre à des professionnels du packaging. Nous produisons aussi les mêmes bobines, mais imprimées d’un logo ou d’une publicité pour des fabricants d’engrais ou l’industrie agroalimentaire (les opercules des barquettes par exemple, NDLR). Et nous proposons aussi des produits finis. Des films imprimés et découpés en sacs pour la grande et moyenne distribution, les commerçants, les produits locaux, les sacs isothermes … » Pour cela, Surfilm utilise 65  % de film issu du recyclage, notamment du film agricole. Même les sacs contenant les billes de plastiques qui lui sont livrés, Surfilm les réutilise.

Choix par « affinité »

La PME saintongeaise compte plus de 700 clients. « Nous produisons près de 300 millions de sacs et 100 millions de mètres linéaires de film par an », calcule Seydou Ouattara, qui a racheté Surfilm le 27 février dernier. Après 16  années au sein du géant européen du film technique RKW et une batterie de diplômes en poche, le nordiste a su convaincre l’ancien dirigeant Pierre Schoettel. Quatre groupes et deux particuliers étaient candidats mais « le choix s’est fait par affinité, confie ce dernier. J’ai choisi celui qui me sécurisait dans la pérennité de l’entreprise. Il y a eu un accord d’homme à homme et son profil issu du métier me plaisait. »

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25 millions dans 5 ans

Pierre Schoettel avait lui-même repris la PME lorsqu’elle était basée à Surgères (25 salariés) en 2000 avant la transférer en 2013 à Médis, lors de sa reprise d’Eco France (100 employés), qui était en liquidation judiciaire. La première était spécialiste des sacs en petite et moyenne série ; La seconde travaillait pour les grandes séries. Les deux ont fusionné pour donner Surfilm d’aujourd’hui, qui fournit tout le monde. Pour autant, « dans le chiffre d’affaires, le but est de réduire la part de la grande série — sans en baisser le volume de production — pour augmenter celle des petites et moyennes séries, où les marges sont meilleures. D’ici 5 ans, je veux atteindre 25 millions de chiffre d’affaires », pose Seydou Ouattara, auprès de qui Pierre Schoettel assure la transition pendant quelques mois encore. Ensuite viendra pour ce dernier l’heure de la retraite. Enfin … il vient de monter une autre entreprise, Peter et Sonia, spécialisée dans le commerce de vin à l’étranger. « J’ai la passion de l’entreprise et je n’aime pas bricoler », plaisante t-il.

O. G.

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