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La coopérative La petite graine veut pousser !

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La coopérative La petite graine veut pousser !

La coopérative de consommateurs baptisée La petite graine, créée le 20  janvier dernier, veut développer le bio en Charente-Maritime. Et en vivre.

la petite graine

La coopérative de consommateurs baptisée La petite graine, créée le 20  janvier dernier, veut développer le bio en Charente-Maritime. Et en vivre.

La petite graine, société par action simplifiée à capital variable, a été imaginée par des militants associatifs et des professionnels de l’économie sociale et solidaire des Vals de Saintonge.

Elle veut créer une filière de maraîchage bio en Saintonge en intégrant à la fois la production — des haricots blancs et verts — et sa commercialisation. Pour cela, La petite graine va lancer une société civile d’exploitation agricole, exploiter 4,7 hectares de terres et créer deux emplois et demi.

Une première

« C’est la première fois qu’une coopérative veut faire vivre une exploitation agricole. D’ordinaire elles gèrent une boutique », salue Loïc Pelletier, président du directoire de Coop Atlantique (coopérative de consommateurs employant 3  800 salariés dans 220 magasins) et président de la Fédération nationale des coopératives de consommateurs (FNCC). Pourtant cette petite graine s’est fixée un but plus large encore. « Nous voulons créer de l’emploi dans une zone frappée par un chômage endémique, lutter contre sa désertification et lancer une filière bio en Charente-Maritime, qui n’existe pas vraiment », explique Gabriel Delicourt, président de La petite graine et du Pôle territorial de coopération économique des Vals de Saintonge. « Les produits bio que nous vendons dans nos magasins viennent soit des Landes soit de Bretagne », confirme Loïc Pelletier.

Garantie de commercialisation

Le business plan de La petite graine prévoit que les légumes seront d’abord vendus à tarif préférentiel aux coopérateurs, puis en vente directe aux particuliers et enfin via Coop Atlantique, partenaire du groupe Système U.

« La Coop n’a pas d’intérêt financier direct, nous le faisons par conviction, même si notre fond d’investissement, l’IDECRA (Institut de développement coopératif régional Atlantique), va l’aider », indique Loïc Pelletier. En donnant 50  000  euros pour acheter du matériel. Car La petite graine sait que le maraîchage bio ne dégage qu’un résultat net de 5 à 10  000  € par an et par personne. Elle vise donc l’équilibre par du travail salarié et la mécanisation de certaines tâches.

Quant au terrain, il est mis à disposition par le Syndicat des eaux de la Charente-Maritime, qui fournit l’eau potable du département. « Depuis trois ans, nous cherchions un partenaire pour exploiter en bio des terrains au captage du Bouil de Chambon, entre Saintes et Rochefort, et réduire ainsi les risques de pollution agricole », détaille Jacques Lépine, directeur du service de ressource en eau du syndicat. D’autant que ce captage a été classé parmi les dix captages “prioritaires” par le Grenelle de l’environnement en 2009.

O. G.

Plus sur : www.lapetitegraine.fr.

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