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Faire reconnaître la FFB comme interlocuteur privilégié

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Faire reconnaître la FFB comme interlocuteur privilégié

Lors de l’assemblée générale du 12 novembre dernier, la Fédération française du bâtiment de la Vienne a réélu à sa tête Jérôme Beaujaneau pour trois ans.

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Lors de l’assemblée générale du 12 novembre dernier, la Fédération française du bâtiment de la Vienne a réélu à sa tête Jérôme Beaujaneau pour trois ans. Le syndicat professionnel compte 384 entreprises adhérentes.

A l’issue de ces trois ans, quel bilan faites-vous en tant que président de la FFB de la Vienne ?

Jérôme Beaujaneau / C’est quelque chose de génial ! Il y a les nombreuses rencontres, l’écoute, l’enrichissement intellectuel. J’ai essayé de mener mon mandat avec beaucoup de bienveillance envers les adhérents, de générer de la convivialité tout en veillant à ce que chacun trouve sa place que ce soit comme visiteur, expert, contributeur régulier, membre du bureau … L’important ce sont les échanges et la transmission des informations. Il n’y a pas de concurrence, mais un partage des mêmes problématiques et solutions. Je me suis surtout attaché à la reconquête du monde politique, des élus locaux, des différentes collectivités. Pour la première fois, un président de conseil départemental est venu pour notre assemblée générale. Cela montre que ce travail de reconnaissance que nous avons mené porte ses fruits. Certes il y a de grands projets (le 35e collège et la rénovation d’Henri IV, l’Arena, la Maison départementale de l’autonomie, la rénovation du Palais de justice …), mais il y a surtout tout ce qui est fait au quotidien et qui nous fait vivre, cette multitude de projets : la réfection d’une chaussée, la construction d’une maison de santé, la réhabilitation d’une salle de sport, la rénovation de logements … Le club de la commande publique fonctionne bien avec le CHU ou encore l’université.

Comment se porte le bâtiment aujourd’hui ?

J. B. / Après plusieurs années de crise et une remontée très lente de l’activité, qui reste encore très fragile, l’année 2018 a été stable. Nous espérons que cette stabilité perdure pour 2019, malgré nos craintes. La disparition de l’écoprêt à taux zéro, la révision du zonage Pinel, la disparition d’aides pour l’installation de chaudières, de fenêtres, la diminution de crédits d’impôt, l’augmentation du prix du gasoil, l’incertitude sur l’activité des bailleurs sociaux … il y a de nombreux sujets d’inquiétude.

Sur certains sujets, les mesures sont même contre-productives. Avant, pour l’installation d’une chaudière au fioul à très haute performance énergétique, le particulier pouvait bénéficier d’un crédit d’impôts de 30 %. Demain, nous ne pourrons plus l’installer. Pourquoi ? Si ces crédits d’impôts disparaissent, à quoi va servir le label RGE ? Le travail de tous les artisans qui ont pris du temps à passer ces certifications n’aura servi à rien.

Quels sont les défis de demain pour le bâtiment ?

J. B. / Notre plus importante problématique aujourd’hui reste le recrutement de main-d’œuvre. Nous sommes dans une période avec de nombreux départs à la retraite, demain par qui seront-ils remplacés ? Il faut ouvrir notre réflexion. Nous avons à disposition un outil de formation performant, un territoire attractif (même s’il y a encore des pistes à améliorer), il faut faire savoir aux jeunes que les métiers du bâtiment sont pour eux. A un moment, l’orientation ne se fait pas correctement. Le bâtiment, ce sont des débouchés pour s’épanouir, gravir l’échelle sociale, créer peut-être son entreprise … Il ne faut pas freiner les jeunes dans leur envie.

Propos recueillis par M. W.

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