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Quand le Futuroscope développe ses relations digitales

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Quand le Futuroscope développe ses relations digitales

Les sites touristiques s’emparent des nouvelles technologies pour mieux créer un lien avec leurs visiteurs. Le Futuroscope propose de nouveaux outils pour communiquer, dont une application mobile.

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Les sites touristiques s’emparent des nouvelles technologies pour mieux créer un lien avec leurs visiteurs. Le Futuroscope propose de nouveaux outils pour communiquer, dont une application mobile.

«Le numérique exerce un mouvement de fond sur le tourisme », indique Laure Mosseron, directrice du marketing au Futuroscope. Depuis 2008, la communication digitale est entrée au parc, un moyen supplémentaire de convaincre les visiteurs de venir. Si en 2008, la commercialisation par internet représentait 20 % du chiffre d’affaires, aujourd’hui, elle représente presque 50 %. Plus de 6 millions de visiteurs se connectent au sites du Futuroscope sur un an. L’enjeu est donc d’attirer et de permettre l’accès à une information claire. « Nous développons des sites de plus en plus modernes et réactifs, qui sont mis à jour très régulièrement. » Car ce n’est plus un site, mais bien plusieurs sites que le parc à mis en ligne. « Nous avons des déclinaisons par cible : grand public, comités d’entreprises, scolaires, groupes, professionnels du tourisme, tourisme d’affaires et presse. Avant, nous avions plusieurs catalogues, désormais tout se passe en ligne. » Le site à destination de la presse a également été repensé. « Les relations presse sont désormais digitales. Cette newsroom est plus en phase avec ce que les journalistes recherchent. Nous puisons aussi dans les réseaux sociaux. Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir un community manager. Instagram Facebook, Twitter, les blogs, Snapchat … chaque plate-forme a son public. Et de plus en plus de monde les utilisent. » Cela implique aussi d’adapter les messages en fonction des supports. « Nous sommes amenés à faire de plus en plus de contenus, plus d’images et moins d’écrits. Les services marketing doivent savoir manier aujourd’hui tous ces modes d’expressions, des formats courts et illustrés par de la photo ou de la vidéo. Nous sommes des producteurs de contenus. Il y a une vraie évolution des outils de communication. »

Smartphone et mobilité

Au-delà de la présence en ligne, la vraie révolution se déroule également via le smartphone. Le Futuroscope a développé une version mobile de son site, mais propose surtout une application d’aide à la visite. Elle a déjà été téléchargée plus de 200 000 fois, cela représente 20 % des visiteurs physiques du parc, soit près d’une famille sur deux. « C’est aujourd’hui un vrai canal d’information et de services, pointe Laure Mosseron. Pour l’instant, nous nous sommes concentrés sur des propositions pratiques. » Ainsi, l’application comprend la description des attractions et les temps d’attente, la possibilité de se géolocaliser dans le parc, de localiser sa voiture, de commander ses sandwiches … « Le vrai plus est de mixer mobilité et services. Nous travaillons à plus d’orientation connectée, en développant l’interactivité avec les équipes sur place. Nous réfléchissons à une signalétique spécifique qui évoluerait tous les jours. L’enjeu est aussi d’être plus pro-actif dans le conseil à la visite. L’application doit nous permettre de mieux connaître les gens, leur profil et de leur faire des suggestions en rapport avec leurs goûts et leurs attentes. » En créant un compte commun au site internet et au smartphone, le visiteur pourrait réserver en ligne et retrouver ses billets dans l’application. « Nous pourrions alors lui offrir plus de services ciblés. » Aujourd’hui, le Futuroscope est engagé dans un grand chantier de mises à jour, de développement du wifi sur le parc. « Il faut réunir les bonnes conditions pour que les visiteurs puissent accéder à ces informations. Nous réfléchissons par exemple aussi à intégrer des bornes de recharge à certains endroits. Demain, nous concevrons peut-être des attractions qui utilisent le smartphone. Si la dématerialisation touche de nombreux domaines, l’application fait aussi se rencontrer des mondes différents. Pour la concevoir, les équipes informatique, marketing et accueil travaillent ensemble. Pour l’accueil par exemple, la question la plus fréquente est Où sont les toilettes ?. Dans l’application, il y a donc leur emplacement sur le parc. La difficulté est de faire dialoguer ces différents univers pour arriver à proposer un service adapté. »

M. W.

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