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Généraliser l’intelligence économique

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Généraliser l’intelligence économique

Dans la cadre de son schéma régional de développement économique d’innovation et d’internationalisation, la Région Nouvelle-Aquitaine souhaite se doter d’une feuille de route Intelligence économique.

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Dans la cadre de son schéma régional de développement économique d’innovation et d’internationalisation, la Région Nouvelle-Aquitaine souhaite se doter d’une feuille de route Intelligence économique. Mardi 24 septembre avait lieu à Poitiers la dernière des trois réunions de lancement. « Nous voulons mettre en place une véritable politique publique en la matière, indique Philippe Nauche, vice-président régional en charge de l’économie territoriale, de l’économie sociale et solidaire et de l’intelligence économique. Il s’agit de rassembler ce qui est épars et de donner de la cohérence à ce qui se fait déjà en le formalisant. L’objectif est de créer un outil utile à la vie économique locale, que cette feuille soit un atout pour le développement de nos entreprises, en complément de l’action menée par l’Etat. C’est aussi un enjeu interne pour notre propre système d’information et comment transformer cette matière en connaissances utiles, utilisables et les mettre à disposition. L’enjeu est de savoir comment rendre service et d’augmenter le facteur sensibilisation. »

Anticiper, se protéger et influencer

La première étape consiste à recenser et cartographier les acteurs de l’intelligence économique en région. Ces réunions, ainsi qu’un séminaire et des entretiens permettront d’identifier les besoins et les sujets d’intérêts partagés. Le but est ensuite de proposer au printemps 2020 un plan d’actions prévisionnel avec un calendrier de mise en œuvre. « L’intelligence économique tourne autour de trois concepts : anticiper, se protéger et influencer. Anticiper, de nombreuses entreprises le font déjà à leur échelle. Pour beaucoup, cela commence par faire un panorama des acteurs et du paysage dans lequel elle évolue, de la concurrence nationale et internationale, des bonnes pratiques, des mutations à venir … »

Sous le mot protéger, cela recouvre la sécurité physique, mais aussi en ligne. « L’Etat se charge déjà des activités stratégiques et de défense. Nous ciblerions les ETI et PME ayant un savoir-faire spécifique, protégé par la propriété intellectuelle. Les phénomènes de rançonnement par internet sont à mon avis très sous-évalués. Personne n’aime se vanter de s’être fait voler son fichier clients. »

Quand à l’influence, cela consiste à valoriser le territoire, le rendre plus attractif et plus lisible. « L’influence en matière normative est un outil insuffisamment utilisé. Pourtant, nous disposons d’un bureau à Bruxelles en ce sens et les clusters devraient s’en emparer plus fortement. Il y a également tout ce qui a trait aux flux capitalistiques. L’Etat suit les grande entreprises, nous devons nous concentrer sur des dossiers plus petits. L’organisation des moyens doit permettre de créer des synergies et de massifier les actions. »

Parallèlement à l’élaboration de la feuille de route, une centaine d’entreprises, constituant un échantillon représentatif de la région, vont être sélectionnées pour expérimenter des actions définies. Elles bénéficieront de diagnostics et d’un accompagnement sur leurs pratiques. Cette expérimentation permettra d’établir des dispositifs adaptés (veilles prospectives, études de filières, benchmark, audits, ciblage de prospects …) et de les généraliser ensuite.

M. W.

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