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Horizon 2022 : le Parc du Futuroscope prend un nouvel envol

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Horizon 2022 : le Parc du Futuroscope prend un nouvel envol

Pour les 5 ans à venir, le directeur d’exploitation, Rodolphe Bouin va consacrer 70 millions d’euros au développement du parc et promet un véritable bouleversement dans les dix ans à venir. Entretien avec un directeur ambitieux connaissant le parc comme sa poche et souhaitant le rendre incontournable.

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Les annonces des nouvelles attractions se font les unes derrières les autres et le Futuroscope suscite toujours autant l’intérêt d’un public intergénérationnel. Pour les 5 ans à venir, le directeur d’exploitation, Rodolphe Bouin va consacrer 70 millions d’euros au développement du parc et promet un véritable bouleversement dans les dix ans à venir. Entretien avec un directeur ambitieux connaissant le parc comme sa poche et souhaitant le rendre incontournable.

Info-éco / Pour votre premier exercice, votre challenge est de taille avec un budget de 70  M€ ?

Rodolphe Bouin / C’est le plus important investissement en 5 ans jamais réalisé au parc du Futuroscope, cela représente environ 13 M€ par an contre 10 M€ auparavant. 64 M€ sont apportés par la Compagnie des Alpes, 4,5  M€ par la SEM Patrimoniale de la Vienne pour les travaux neuf et 1,5  M€ pour les grosses réparations. Ce n’est que 10  % supplémentaire de l’investissement, mais ça change la donne, notamment pour un débit horaire plus fort. Notre objectif pour les prochaines attractions est d’atteindre les 1  000 visiteurs à l’heure, actuellement nous sommes plutôt entre 500 et 800 visiteurs à l’heure. Il nous faut de grosses machines qui font de la satisfaction et de la qualité. Dans ce plan, notre attraction phare sortira fin 2019. A l’horizon 2025, il en faudrait idéalement trois de plus pour changer l’expérience. Il est important pour nous de souligner le soutien du département de la Vienne car il n’a aucune obligation, sans omettre les deux autres projets qu’il soutient, la soufflerie et l’Arena. Nous travaillons en étroite collaboration avec le président Bruno Belin et ses équipes, mais nous n’intervenons pas dans l’investissement.

Info-éco / Quels sont vos projets pour L’Arena ?

R. B. / Dans ce bel écrin de 5 800 places, nous avons prévu 45 dates en continu du 15 juillet au 31 août et ainsi nous pourrons communiquer  plus facilement. Nous fonctionnerons en mode billetterie supplémentaire, avec une représentation par jour, si nous arrivons à transformer 10 à 20  % de nos visiteurs ce serait bien. Récemment, notre couple Olivier Heral, le créatif et Elodie Arnaud, l’ingénieure se sont rendus Outre-Atlantique, à Las Vegas et Orlando  pour aller repérer des pépites. Nous devons proposer du lourd.

Info-éco / Plus proche dans le calendrier, l’arrivée de la soufflerie ZérOGravity, va t-elle doper l’attractivité du parc ?

R. B. / Prévu fin 2019, c’est un beau projet porté par Fabrice Crouzet et supporté par le Département à hauteur de 40  %. Ce gros bâtiment haut de 25 m va indéniablement densifier l’attractivité de la zone. Leurs caisses seront proches des nôtres. Nous allons également commercialiser l’activité au sein du parc, mais l’essentiel est de valoriser ce produit assez rare en France et d’apporter aux visiteurs une autre expérience.

Info-éco / Le parc nous a habitué à une nouveauté par année, que nous préparez-vous pour 2019 ?

R. B. / Tout d’abord, nous allons faire un gros câlin aux enfants en modernisant « Le monde des enfants » et en ajoutant deux nouvelles attractions pour avril 2019. Après Sébastien Loeb qui est plutôt masculin, là, ce sera encore plus familial et à coup sûr une belle surprise. Puis, fin 2019, nous ouvrirons les portes de notre centre d’entraînements spatial, notre plus important investissement, 18  M€. Le nom final n’est pas défini, pour le moment, c’est la mission Kepler, une attraction à sensation et familiale, elle a pour ambition de faire 9,5/10 en terme de satisfaction. Notre volonté est de doper l’attractivité de la zone en proposant de nouvelles natures d’expériences  afin de poursuivre cette évolution.

Propos recueillis par Lydia De Abreu

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