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Intree, interface entre les disciplines

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Intree, interface entre les disciplines

A Poitiers, l’école universitaire de recherche Intree est à l’interface des disciplines.

« C’est une inauguration particulière, car aujourd’hui, au cœur de l’université, nous ne coupons pas un ruban pour un bâtiment, mais nous inaugurons l’intelligence collective », se félicite Yves Jean, président de l’université de Poitiers. Aux côtés de l’Isae-Ensma et du CNRS, l’établissement s’est impliqué dans la création de l’école universitaire de recherche Intree (Interfaces en aéronautique énergie et environnement). 

Le projet Intree fait partie de la deuxième vague de lauréats de l’appel à projets du Programme d’investissements d’avenir lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Secrétariat général pour l’investissement. Avec 23 autres projets, il a été sélectionné parmi 81 dossiers déposés. 

L’idée est de rassembler des formations de master, de doctorat, adossées aux deux laboratoires de recherche  : l’institut Pprime (recherche en sciences physiques et de l’ingénierie) et l’IC2MP (institut de chimie des milieux et des matériaux de Poitiers). « L’objectif est de faire de Poitiers un site reconnu dans la recherche et l’enseignement dans les domaines de l’aéronautique, de l’énergie et de l’environnement. Cette organisation doit permettre de continuer les recherches, mais également de mêler de la pédagogie, d’innover en master. Dès la première année, il sera ainsi possible de passer 2 à 3 jours en laboratoire », explique Jean-François Barbot, responsable de l’EUR. L’étudiant applique ainsi directement ce qu’il apprend. Recherche, formation et expérimentation se chevauchent. 

L’autre intérêt est de mixer les spécialités. «  L’innovation est très souvent aux interfaces, indique Roland Fortunier, directeur de l’Isae-Ensma. Cette multidisciplinarité est vraiment un atout pour développer des sujets qui n’existent pas et cela commence par les intriquer. C’est cette complémentarité qui participera au développement de la recherche et des connaissances. Ce sont des domaines d’avenir pour notre société. »

Retrouvez la suite de cet article dans le n°38 du 18 septembre.

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