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Jamais sans mon avocat

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Jamais sans mon avocat

Meilleur ami de l’entrepreneur, l’avocat est l’expert indispensable à votre réussite. A chaque problème, une solution et il est l’homme de la situation. Rencontre avec Fatiha Nouri, avocate associée au cabinet Drouineau, spécialisée en droit des affaires.

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Meilleur ami de l’entrepreneur, l’avocat est l’expert indispensable à votre réussite. A chaque problème, une solution et il est l’homme de la situation. Rencontre avec Fatiha Nouri, avocate associée au cabinet Drouineau, spécialisée en droit des affaires.

Info-éco / A quel moment un porteur de projet doit-il frapper à votre porte ?

Fatiha Nouri / A tous les instants ! L’avocat est le partenaire naturel des dirigeants. Souvent, nous sommes perçus comme étant uniquement des défenseurs, mais notre métier va bien au-delà de cette dimension. Mon quotidien est plutôt le conseil en entreprise. Du début à la fin de sa vie, quand elle évolue, l’avocat est le compagnon de premier plan.

Info-éco / Pourquoi la rencontre n’est-elle pas systématique ?

F. N. / Certains pensent que solliciter un avocat représente un surcoût. Je pense, qu’il est plutôt nécessaire d’être bien accompagné et conseillé pour démarrer en toute sérénité. En tant que partenaire, je fais partie de l’équipe et avec eux je vais contribuer à la réussite de la société dans le respect de la réglementation.

Info-éco / Qu’apportez-vous aux dirigeants ?

F. N. / Les dirigeants de PME qui représentent 90 % des entreprises en France sont confrontés à des responsabilités juridiques complexes et qui selon l’activité peut varier, la restauration, l’automobile, le médical ne sont pas soumis aux mêmes règles, de plus ces règlementations sont les mêmes pour l’exploitant d’un snack-bar que pour un restaurateur trois étoiles. A nous de les aider, les conseiller et trouver des solutions. En tant qu’avocat, notre phare est l’intérêt du client.

Info-éco / De la création, à la transmission, quel est votre rôle ?

F. N. / Nous sommes là pour gérer la dimension juridique de l’entreprise afin que sa vie se passe au mieux. Pour la transmission, d’un côté comme de l’autre, il faut être accompagné, parfois, l’avocat peut être rédacteur commun, mais il devra avoir un niveau d’information élevé pour être impartial. Je pense qu’il est préférable pour le vendeur comme le cédant d’avoir leur propre conseil. Pour le repreneur, nous l’inviterons à se soucier de la santé financière de l’entreprise, à auditer la structure sociale, les contrats, analyser pour voir si des difficultés ne pourraient ressurgir par la suite, est-il nécessaire de reprendre le titre avec ses passifs ou juste le fonds de commerce ? En fonction des éléments des audits juridique, fiscal et social, il sera en mesure d’identifier et d’anticiper les risques, ce qui lui permettra de négocier le prix de l’entreprise en toute transparence pour plus de sécurité d’un côté comme de l’autre.

Info-éco / N’est-il pas temps que le cadre juridique s’assouplisse ?

F. N. / Si, mais depuis 15  ans, nous avons des gouvernements qui proposent des lois de simplification, de modernisation, mais en réalité, ils en rajoutent. De manière générale, nous poursuivons cette complexité. Au delà des clivages politiques, il est dans l’intérêt général de dépasser les postures partisanes pour être dans un pragmatisme dans la vie économique française ce qui amènerait des lois plus cohérentes et plus stables. u

Propos recueillis par Lydia De Abreu

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