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La préfète Isabelle Dilhac au chevet des entreprises

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La préfète Isabelle Dilhac au chevet des entreprises

En ce début d’année, la préfète de la Vienne, Isabelle Dilhac a réuni la presse pour faire un point sur la situation, notamment sur les conséquences économiques liées au mouvement des gilets jaunes.

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En ce début d’année, la préfète de la Vienne, Isabelle Dilhac a réuni la presse pour faire un point sur la situation, notamment sur les conséquences économiques liées au mouvement des gilets jaunes.

Depuis le 17 novembre, la France a connu un mouvement social incontrôlable qu’elle n’a pas vu arriver. Localement, ce sont surtout les villes de Châtellerault, Loudun et Poitiers au Sud qui ont été impactées par ces mouvements. Si au départ, il s’agissait de réunions sur un rond-point pour protester sur le prix du carburant, la fin et le début d’année ont connu quelques échauffourées. « Nous avons rencontré de la violence, notamment en fin de manifestation, mais nous n’avons recensé aucun blessé, ni de dégâts graves excepté l’incendie de la Main Jaune à Châtellerault », présente la préfète Isabelle Dilhac.

Face à la détresse de certains commerçants, une cellule de soutien a été mise en place. « Depuis le 27 novembre jusqu’à aujourd’hui, nous avons eu 39 saisines d’entreprises du département, note Jocelyn Snoeck, sous-préfet de Châtellerault en charge de la cellule. Seize entreprises sont de Poitiers Sud, le reste de Châtellerault. Nous avons reçu 17 demandes de chômage partiel, 6 ont été accordées pour un volume de 10 000 € représentant 1 400 heures. Ce sont essentiellement des commerces de détail. Il est également possible de demander l’étalement des dettes sociales,  fiscales et des facilités de paiement. Nous restons vigilants, mais il semblerait que la situation semble se calmer. » « Le nombre de gilets jaunes diminue d’acte en acte, renchérit la préfète. Le Grand débat est l’opportunité de leur offrir un moyen d’expression citoyen ; Mais, comme souvent lorsqu’on donne la parole, il y a beaucoup moins de monde qui veut s’exprimer. Nous sommes à l’écoute, un facilitateur auprès des collectivités. »

Lydia De Abreu

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