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L’Agence Aliénor Transfert est créée

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L’Agence Aliénor Transfert est créée

Pour soutenir la recherche et l’innovation dans les entreprises, à travers les Investissements d’avenir, l’Etat en 2012 a créé les sociétés d’accélération du transfert de technologies. Février 2018 a marqué l’arrêt de l’activité de la SATT Grand Centre (incluant l’université de Poitiers). Pour prendre le relais, l’Agence Aliénor Transfert vient de se voir notifier officiellement sa création.

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Pour soutenir la recherche et l’innovation dans les entreprises, à travers les Investissements d’avenir, l’Etat en 2012 a créé les sociétés d’accélération du transfert de technologies. Février 2018 a marqué l’arrêt de l’activité de la SATT Grand Centre (incluant l’université de Poitiers). Pour prendre le relais, l’Agence Aliénor Transfert vient de se voir notifier officiellement sa création.

En 2013, l’Etat crée la SATT Grand Centre regroupant les universités de Clermont-Ferrand, Tours, Limoges, Orléans, La Rochelle, Poitiers, le CNRS, l’Isae-Ensma … En 2017, après une évaluation des résultats, la structure est remise en cause. Un plan de redressement est proposé. Finalement, en février 2018, la fermeture est actée. Les établissements membres doivent proposer aux ministères des expérimentations. « Nous avons plutôt pris cette fin comme une opportunité », souligne Thomas Rogaume, vice-président délégué à la recherche, à la valorisation et au développement économique à l’université de Poitiers.

Raisonnant sur une logique de territoire, l’université de Limoges, celle de Poitiers, l’Isae-Ensma, le CNRS, la COMUE Léonard de Vinci et la Technopole Grand Poitiers ont décidé de mutualiser leurs forces pour présenter un projet : l’Agence Aliénor Transfert. « Il y a des habitudes de travail en commun. L’enjeu est de continuer à détecter les projets dans les laboratoires pour les valoriser et les transférer par le biais de brevets, de licences ou de start-ups, tout en ayant une continuité dans la chaîne de l’innovation. » Le périmètre couvre 45 000 étudiants, 1 800 enseignants-chercheurs, 65  laboratoires de recherche, plus de 20 plateformes technologiques, 1  500 doctorants. Les domaines d’expertise visés sont la chimie avec notamment la chimie verte, la bio-santé et la santé, les transports et matériaux, ou encore les sciences humaines et sociales.

Dans les objectifs, l’Agence Aliénor Transfert vise 25 brevets par an (contre 17  aujourd’hui) sur un portefeuille de 210 brevets actifs, 15 licences (9 par an aujourd’hui) ou encore 7 à 8 start-ups créées (6 aujourd’hui). Pour son fonctionnement et ses investissements, la structure doit bénéficier d’1  M€ la première année et de 2 M€ les années suivantes.

« Aliénor Transfert ne doit pas être vécue comme une strate en plus, mais doit rester au plus proche des chercheurs, pointe Thomas Rogaume. L’idée est que les laboratoires aient un seul interlocuteur, pour plus de concertation, de réactivité sur les décisions. Les investissements doivent être de véritables leviers et accélérateurs. Nous accompagnerons le chercheur sur tout son parcours, de l’idée à la réalisation et au développement, tout en enclenchant ainsi les bonnes actions. » Ce sont les services actuels qui se chargeront de cet accompagnement. Pour l’université de Poitiers (ainsi que l’Isae-Ensma), ce sera le Service du partenariat et de la valorisation de la recherche (SPVR), dirigé par Pierre de Ramefort. « Il s’agit d’être plus efficace ensemble. Nous devrons nous adapter aux spécificités de chacun, mais nous aurons aussi plus de force en mutualisant. » La prochaine étape est la signature de la convention avec l’Agence nationale de la recherche qui marquera le début officiel de l’agence.

M. W.

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