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Les productions bio en croissance

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Les productions bio en croissance

Le nombre de fermes converties à la bio ne cesse d’augmenter. Pour convaincre des producteurs de s’engager, le Mois de la bio propose 80 événements sur toute la région pour répondre à leurs questions.

Du 2 au 30 novembre, aura lieu, en Région Nouvelle-Aquitaine, la 9e édition du Mois de la bio. Plus de 80 événements sont organisés pour les agriculteurs pour répondre à toutes leurs questions sur la bio, sur ce mode de production, les filières, les perspectives et échanger entre acteurs. Au niveau régional, en 2019, les surfaces bio étaient estimées à 289 500 ha, soit 7,4 % de la surface agricole utilisée de la région. Ainsi, la Vienne comptabilise 36 479 ha, soit 7,7 % de sa SAU. La Région totalise ainsi 6 996 fermes bio, soit une augmentation de +14 % entre 2018 et 2019. Cela place la Nouvelle-Aquitaine au 2e rang français en nombre de fermes et en surfaces bio. En Vienne, elles sont 469, soit 10,3 % des fermes du département et une hausse de 10,4 % par rapport à 2018. « Ces chiffres sont en constante évolution, même s’ils sont un peu moins forts que les années précédentes, souligne Mathieu Morin, président de Vienne Agrobio. Après, le nombre d’exploitations en conversion reste haut et les chiffres pour 2020 s’annoncent bons. » Et la demande des consommateurs sur des produits bio locaux est bien là. En 2019, elle a atteint en France 12 milliards d’euros, avec une croissance de +13,5 % par rapport à 2018. « Et la production française ne répond pas à toute la demande française, il y a encore de la marge. » Face à cette demande, les acteurs de la filière bio se mobilisent pour la satisfaire et se structurent. « L’objectif de ce mois est de voir quelles sont les possibilités du territoire, les diversifications possibles, mais aussi avoir des moments d’échanges, de partages d’expériences entre producteurs, de voir les débouchés. D’un point de vue technique et économique, c’est possible.  »

Se convertir

Sur Dienné, Jean-Bernard Niort a une centaine d’hectares. Depuis sa conversion en 2015, il produit des céréales et des pommes de terre en bio. « C’est par l’élevage de porcs que je suis venu au bio. L’étude préalable était plutôt favorable, j’ai donc passé l’exploitation en bio. Aujourd’hui, ma qualité de travail s’est nettement améliorée. Je n’utilise plus de produits phytosanitaires et c’est un soulagement par rapport à mon temps de travail et ma santé. Je retrouve ce que mon père faisait et qui avait été perdu. Des odeurs, des insectes reviennent. Autour des champs, les échanges avec les riverains sont plus faciles. Et économiquement, je m’y retrouve. Après, il faut s’assurer d’avoir les débouchés en face pour s’installer dans la durée. »

S’installer en bio

Sur Mignaloux-Beauvoir, Mathieu Rullier s’est lancé en 2017. 

Retrouvez la suite de cet article dans le n°43 d’Info-éco du 23 octobre 2020.

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