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L’industrie veut changer son image

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L’industrie veut changer son image

Aujourd’hui, les facteurs sont au vert et les chefs d’entreprises ont plutôt le sourire. Pour favoriser les recrutements, l’industrie veut changer son image.

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Aujourd’hui, les facteurs sont au vert et les chefs d’entreprises ont plutôt le sourire. Pour favoriser les recrutements, l’industrie veut changer son image.

 « Les quatre dernières enquêtes du Medef montrent une amélioration de la situation, mis à part le bâtiment, indique Richard Lazurowicz, président du l’organisation patronale de la Vienne. Tout va dans le bon sens et cela laisse augurer un cycle favorable. Notre souhait est que tout le monde travaille, que les entreprises embauchent. Pour cela, il faut gagner en compétitivité en misant sur l’innovation, l’excellence opérationnelle et l’export. Si l’entourage de l’entreprise s’améliore, alors elle augmente ses commandes et ce sont des emplois à la clé. Nous étions sur le bon rythme. Si cela continue, le taux de chômage baissera encore. » Philippe Jehanno, président de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) de la Vienne va dans le même sens : « Tous les facteurs sont positifs : créations d’emplois, investissements en hausse, trésoreries qui s’améliorent … Maintenant, il ne faudrait pas que les bonnes nouvelles effacent les réformes qu’il faut mener pour le bon développement de l’industrie. » Et pour s’inscrire dans cette dynamique, les fédérations industrielles françaises, auxquelles se joint l’UIMM de la Vienne, ont décidé de lancer une campagne de communication positive : “L’industrie recrute, elle fabrique l’avenir”*.

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« Les signaux sont au vert, la simplification commence et peut aboutir avec de la volonté, il reste notre image. Si nous arrivons à débloquer cette situation, à embaucher, nous pourrons développer l’industrie. Miser sur l’industrie, c’est aussi développer le reste, un emploi créé dans notre secteur, ce sont trois à quatre emplois créés dans celui des services. » Et les besoins sont importants, sur la Nouvelle-Aquitaine, ils seraient de 10 000 postes à pourvoir. L’opération “J’adopte une entreprise” qui va dans ce sens sera reconduite en juillet et octobre. Du personnel non-qualifié au cadre, il y a des manques dans tous les domaines. « Il n’y a pas une seule solution à ce problème, mais véhiculer une image positive peut en être une », souligne Richard Lazurowicz. « Il y a de débouchés dans notre secteur, énumère Philippe Jehanno. Nous accompagnons les personnes, nous les formons. Elles cumulent des compétences qui seront toujours valorisables par la suite. Nous innovons, nous exportons … Il y a une dynamique qui peut s’enclencher. A nous de prendre la balle au bond et d’être positifs. »

M. W.

*Plus : la vidéo de P. Jehanno sur l’industrie recrute.

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