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Michel Rousseau joue collectif

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Michel Rousseau joue collectif

A la tête de SOS Data et de l’Agence RGPD, Michel Rousseau s’appuie sur le sport et notamment le basket pour manager.

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A la tête de SOS Data et de l’Agence RGPD, Michel Rousseau s’appuie sur le sport et notamment le basket pour manager.

Depuis 11 ans, Michel Rousseau est à la tête de SOS Data. Le Montmorillonnais a commencé par des études d’informatique industrielle et de programmation à Tours. Il débute sa carrière professionnelle en 1986 comme technicien informatique, système et réseau. En 1995, il prend la responsabilité technique et informatique d’un grand groupe industriel français d’ameublement, à Angoulême, pour une migration complète de leur système vers un monde Microsoft. Peu à peu, il gravit les échelons et devient en 2000 responsable informatique et sécurité du groupe. En 2002, il intègre le comité de direction. « Etre à cette place, c’est être confronté à des sujets financiers, de management, juridiques, mais aussi gérer un budget et une équipe. L’envie de manager est venue de là. Quand le groupe a été dissout, je me suis posé la question de repartir dans une autre organisation ou de devenir indépendant. J’ai décidé de partager mon expérience et mon parcours. » Il crée donc SOS Data, à Poitiers, en 2007, spécialisée dans l’hébergement, la sécurité et les infrastructures informatiques. « Au départ, j’étais surtout dans le conseil, mais rapidement mes clients m’ont demandé de réaliser mes prescriptions. » Le développement a été constant avec le recrutement d’un salarié par an. Fin 2016, pour renforcer sa présence régionale et couvrir l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine, il implante ESIS Informatique (informatique et gestion de parc) à Bordeaux. Et face aux évolutions de la réglementation — « C’était une de nos préoccupation quotidiennes. » —, en 2018, il crée l’Agence RGPD. A la fin de l’année, il sera ainsi à la tête d’une équipe de 20 personnes.

L’équipe avant tout

La notion d’équipe est une valeur forte pour le dirigeant. Il a d’ailleurs intégré le Club Affaires du Poitiers Basket 86 en tant que partenaire.

« David Malescourt m’a initié et j’ai pris goût aux matches. J’ai notamment pu assister à la finale à Bercy, lors de la montée en Pro A. Je suis devenu partenaire en 2012. » Il apporte un soutien financier et technique (suivi informatique). « L’important dans un réseau, c’est se sentir bien, à l’aise, de se faire aussi plaisir. Avec le PB86, il y a le plaisir sportif, de voir du basket. Il y a une bonne ambiance entre les partenaires, avec également l’équipe administrative et dirigeante. Je m’y retrouve. »

Le club partenaire, c’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres acteurs du territoire. « C’est lors des fins de matches, des mi-temps, que les affinités et par la suite le business se créent. Les cadres informels permettent de faire avancer les choses et de créer des liens. »

Les salariés sont également impliqués, par exemple lors du Tournoi des partenaires ou quand il s’agit de donner un coup de main pour un problème technique. « C’est aussi un choix d’entreprise de soutenir le club. » L’entraîneur, Ruddy Nelhomme est intervenu devant eux. « Entre le sport collectif et les entreprises, il y a de nombreux parallèles à faire, notamment sur le management d’une équipe. Le quotidien d’une équipe sportive et celui d’une PME ne sont pas si éloignés. Il y a des thématiques communes comme la préparation, la performance, l’adaptation. Chacun doit assurer son poste pour une réussite collective. »

L’aventure collective, à partager, est aussi un aspect qui lui plaît. « Le basket est un sport abordable, avec une mixité des publics. L’implication des actionnaires, des bénévoles, cet engouement populaire, qui sont aussi le fruit de la fusion du départ, sont à conserver et si à travers mon sponsoring je peux participer à cela, c’est l’essentiel. »

Partager et réfléchir ensemble, c’est aussi ce qui l’a poussé à rejoindre le SPN, le cluster des professionnels du numérique. « C’est important de faire vivre, de promouvoir l’écosystème numérique local et d’échanger entre professionnels du secteur. »

M. W.

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