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Nicolas Girard, insatiable créateur

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Nicolas Girard, insatiable créateur

Après Tartine et Chocolat, EverWood, les Etats-Unis, Nicolas Girard s’est posé à Poitiers pour développer son activité d’organisateur d’événements avec GoodMoon.

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Après Tartine et Chocolat, EverWood, les Etats-Unis, Nicolas Girard s’est posé à Poitiers pour développer son activité d’organisateur d’événements avec GoodMoon.

A la tête de GoodMoon avec sa femme Emma, Nicolas Girard a toujours une soirée en préparation ou un projet dans ses cartons. Fils d’entrepreneure, l’envie de communiquer, le goût de la nouveauté, le plaisir de créer ne l’ont jamais quitté. Les bancs de l’école n’étaient pas fait pour lui, à 17 ans, il rejoint l’entreprise familiale, Tartine et Chocolat, marque haut-de-gamme de vêtements pour enfants fondée par sa mère. « J’ai commencé par le bas de l’échelle, à faire des cartons, à préparer les commandes. Je suis passé par tous les postes de l’entreprise », explique Nicolas Girard. Expédition, vente, administration … il gravit les marches jusqu’à la direction générale. « Je m’occupais plus particulièrement des magasins à l’étranger, en Asie et aux Etats-Unis. Je gérais aussi les licences (meubles, bonbons, parfums …). » A 27 ans, après 10 ans de travail, il veut encore évoluer et diriger sa propre société. Il rencontre sa femme Emma, cherche une entreprise à racheter. « Je n’étais pas satisfait, je devais créer mon entreprise. En 1994, je me suis lancé dans la fabrication de linge de maison avec EverWood. Je connaissais déjà de nombreux fournisseurs, je vendais ensuite à des revendeurs et au Salon Maison & Objets. » Pendant 5 ans, il gère sa société, avec un chiffre d’affaires qui double chaque année.

Le rêve américain

« Je tombe malade, je subis une grosse opération et le lendemain alors que tout c’est bien passé, je me retrouve paralysé. Mon médecin diagnostique une dépression nerveuse. Je dois vendre mon entreprise, changer de vie. » La nouvelle n’est pas facile à digérer. « Je réfléchis. Je prépare un tour du monde en bateau, puis ma mère m’appelle car elle a de gros soucis sur un magasin à Los Angeles. » Ni une, ni deux, il saute dans un avion et passe une semaine à Beverly Hills à travailler comme un fou sur l’ouverture de la boutique. « Finalement, je reste une journée de plus pour découvrir les Etats-Unis. » A l’atterrissage, plus de tour du monde en bateau, ce sera la vie aux Etats-Unis. Il vend sa maison, prend deux valises et débarque avec sa famille à Miami en 1999. « Ce sont les débuts d’internet. Je travaille à distance avec EverWood pour développer les marchés sur place et une fois par mois je retourne en France. » Il enchaîne les salons, les visites dans ses showrooms, aux représentants … « C’est un rythme de dingue, je passe ma vie dans les aéroports. J’ai une maison sur la plage, un bateau, mais je n’en profite pas. Nous faisons un million de dollars de chiffre d’affaires, mais je dépense tellement d’énergie … » En 2004, comme chaque été, ils reviennent à Poitiers pour passer un mois chez les parents d’Emma. « Je redécouvre la ville. C’est le déclic. Fini les Etats-Unis, je ferme EverWood et nous revenons en France. »

Retour à Poitiers pour créer GoodMoon

La propriété, la villa Emma, est une peu lourde à gérer pour ses beaux-parents. « L’idée est d’ouvrir ce lieu au public, d’y organiser des mariages. » En 2005, il crée GoodMoon. « Nous ne voulions pas nous contenter d’être un lieu. Nous avons donc ajouté la mention weeding planer. » Petit à petit, il s’équipe en décorations, aménage le site. La dynamique est lancée. Il rajoute la mention organisateur d’événements. GoodMoon s’ouvre aux clubs sportifs, aux entreprises … et assure jusqu’à 70 événements par an. En 2013, la société ouvre son showroom, avenue de Paris. « Cela nous a apporté de la visibilité et de la notoriété. En 2015, après 10 ans dans l’événementiel, j’ai eu une période de remise en question. Nous avons décidé de continuer, mais en prenant plus de plaisir, en s’entourant plus, en prenant soin de nous. Notre objectif, c’est d’être content le matin en nous levant, de faire de la qualité. On s’est retiré la pression qu’on s’était mise. » Mais comme son envie de créer n’est jamais loin, il a dans ses cartons un projet autour du développement durable.

M. W.

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