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Planète Sésame s’installe à Lagord

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Planète Sésame s’installe à Lagord

L’association sociale rochelaise L’Escale a ouvert un restaurant de cuisine du monde depuis le 7 janvier à Lagord, sur le site d’Atlantech. Un espoir d’insertion pour les femmes qui y travaillent.

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L’association sociale rochelaise L’Escale a ouvert un restaurant de cuisine du monde depuis le 7 janvier à Lagord, sur le site d’Atlantech. Un espoir d’insertion pour les femmes qui y travaillent.

Le kangourou sauce marchand de vin, vous avez déjà goûté ? Et la blanquette de la mer ou le saumon sauce thaï ? Le nouveau restaurant social Planète Sésame vous permettra de découvrir ces plats, sur le site d’Atlantech, à Lagord, derrière l’imposant siège social d’une banque agricole. Vous ne pourrez pas vous tromper, il n’y a qu’un seul restaurant, auquel la banque verte loue d’ailleurs le local du numéro 4 de la rue Tardy.

Un « vrai » restaurant

Cette nouvelle table est ouverte depuis le 7 janvier et marque un tournant dans la vie de Planète Sésame. Auparavant, ce chantier d’insertion qui aide les femmes issues de l’immigration à accéder à la vie active — Planète sésame est un programme d’insertion national lancé en 2010 —, proposait des plats à emporter et un service de traiteur mais dorénavant, il est également un vrai restaurant où la carte évolue en fonction de l’origine des femmes.

C’est comme cela que le kangourou sauce marchand de vin figurait sur la carte il y a quelques jours, parce qu’une des femmes provient d’Australie. Mais on y trouve aussi des sandwiches, des plateaux repas à ramener au bureau et des plats à emporter. Reste un souci à régler : « Il faut se faire voir et se faire connaître », s’inquiète le directeur général de L’escale, Stéphane Jean, qui a investi 90 000 euros dans ce projet financé aussi par l’Etat et l’Agglomération rochelaise. « Tout le décor a été fait par nos équipes avec du matériel recyclé », souligne le quadragénaire qui croît dur comme fer à ce projet.

« Plus de dignité »

Car pour le dirigeant, l’enjeu est double. Il doit réussir son pari économique en parvenant à attirer les convives mais se soucie tout autant des trois personnes employées à plein temps et des six femmes bénéficiant d’un contrat d’insertion sociale de 24  heures hebdomadaires. « Avec ce travail, les femmes ressentent plus de dignité, explique t-il. Cela leur donne plus de confiance, d’assurance et elles changent leur regard sur elle-même. Elles n’ont pas encore d’important moyens financiers mais elles tendent vers l’intégration. »

O. G.

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