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Poitiers gardera son école de commerce

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Poitiers gardera son école de commerce

Après une période noire, l’Escem va pouvoir se reconstruire. Son rachat sera acté le 19 janvier. Une bonne nouvelle pour ses actionnaires, dont la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne, qui entend aborder 2016 positivement.

Escem

« 2014 et 2015 ont été des exercices difficiles avec un contexte contraint », souligne Philippe Chartier, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne.

La structure a été ponctionné de 3,2 millions d’euros par l’Etat sur deux ans en plus des ressources fiscales qui ont diminué de 35-40 % depuis 2013. « Nous avons donc réduit la voilure, mais sans aucun licenciement. » Avec les départs en retraite et le plan emploi consulaire, la chambre est passée de 150 à 104 collaborateurs, « tout en offrant le même niveau de prestations ».

L’Escem au rebond

La bonne nouvelle de ce début d’année pour son président, c’est la vente annoncée (le 19 janvier) de l’école de management, l’Escem (et des campus de Poitiers, tours et Orléans). Un souci en moins pour la chambre qui après le fiasco de FBS a du payer une partie des dettes et du plan social en tant qu’actionnaire de l’école au même titre que d’autres CCI et collectivités (dont la Vienne et Poitiers). « Nous n’avons plus les moyens. Nous voulons sortir de son financement, tout en laissant un outil pérenne. L’objectif est de conserver le campus à Poitiers, tout en confiant la structure à des professionnels reconnus. » La dynamique avec le groupe Sup de Co La Rochelle et le réseau GES sera développée. « Nous avons trouvé un schéma de rebond qui assure la pérennité de l’école, au niveau financier et pédagogique, se félicite David Cottereau, vice-président de la CCI. Le prochain travail sera de retisser des liens avec le tissu économique local. »

La CCI cherche également à pérenniser les financements de l’aéroport Poitiers/Biard. « La ligne La Rochelle-Poitiers-Lyon est essentielle et donne la possibilité d’aller vers l’Allemagne, l’Italie …, note Philippe Chartier. Nous cherchons donc un 4e financeur. La Région finance les aéroports de Limoges ou Bordeaux, pourquoi pas nous ? » La chambre espère donc une harmonisation des financements en sa faveur.

Les élections consulaires de novembre et la mise en place de la future chambre régionale pour le 1er janvier 2017 occuperont la fin de l’année. « Nous sommes dans une période charnière, mais ce changement va nous booster. »

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