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Sandra Martin parie sur demain

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Sandra Martin parie sur demain

Tenace et passionnée, la dirigeante de Futuramat n’a jamais changé de crédo : la protection de l’environnement est un facteur de compétitivité.

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Tenace et passionnée, la dirigeante de Futuramat n’a jamais changé de crédo : la protection de l’environnement est un facteur de compétitivité.

A Dissay, Sandra Martin, gérante de Futuramat, reçoit toujours avec le sourire et la chef d’entreprise ne manque pas de passion quand elle parle de son activité.

Issue de la faculté des sciences économiques de Poitiers, elle deviendra ensuite directrice adjointe de la plate-forme de recherche et de développement Valagro. Elle profite de la politique d’essaimage pour créer Futuramat en 2005. « Par transfert, je suis passée de la recherche à la création d’entreprise. Heureusement que j’avais sous-estimé les freins et les difficultés, car le chemin est très long quand votre société combine innovation de process et innovation produit, s’amuse-t-elle. Ce n’est qu’en étant sur le marché, que j’ai pu percevoir ce que le marché voulait. C’est là que ma formation en économie m’a servi, pour combiner les critères et avancer. Je m’enrichis tous les jours de cette expérience et je ne regrette rien. »

Fournisseur de bioplastiques

Elle a commencé son activité à Vouneuil-sous-Biard, puis déménage en 2015 à Dissay. Aujourd’hui, l’entreprise compte cinq personnes. « Cela fait 12 ans que j’ai quitté Valagro, mais je suis restée sur la même ligne : l’environnement n’est pas une contrainte, mais un facteur de différenciation, de performance. Mon crédo a toujours été la protection de l’environnement comme facteur de compétitivité. Et je n’ai jamais dérogé à mon ambition de départ : trouver des alternatives au pétrole et créer en région. »

Futuramat est fournisseur de bioplastiques. « Il faut encore beaucoup de pédagogie sur ce sujet, mais c’est un secteur qui bouge. »

Le principe de l’entreprise est d’aider ses clients à passer d’une matière non biodégradable et d’origine fossile à une matière biosourcée (d’origine végétale) et biodégradable. Ainsi, entre ces deux phases, la société travaille aussi sur des matières biosourcées, mais non dégradables. « Le challenge aujourd’hui avec nos produits est de répondre vite et totalement au cahier des charges. En étant une petite structure, nous avons cet avantage de travailler dans la transversalité et d’être très réactifs. » A chaque produit, il faut concevoir une nouvelle formule en fonction des exigences du client, des propriétés du produit … Cela peut mettre entre 6 à 18  mois pour trouver la bonne formulation et arriver au produit fini.

Arriver à l’équillibre

Aujourd’hui, la matière première que Futuramat fournit à ses clients sert à produire des cales de transport pour des huisseries, des étagères, des fixations de paillage pour des géotextiles, des pots horticoles compostables, des plateaux-repas ou encore des capsules café. « Ce dernier marché est la raison qui nous a poussé à déménager, explique Sandra Martin. C’est une très belle référence qui nous a propulsés sur le devant de la scène. Aujourd’hui, nous travaillons à diversifier nos clients, à capitaliser sur cette image et obtenir de nouveaux marchés. » Associée à des coopératives agricoles, Sandra Martin creuse des pistes sur le marché de l’agriculture. « Aujourd’hui, il nous faut investir dans une force commerciale, l’objectif est d’atteindre l’équilibre en 2019. »

M. W.

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