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Serval se modernise et mise sur l’export

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Serval se modernise et mise sur l’export

L’entreprise créée en 1959 est présente sur les deux grands marchés, celui du sevrage des animaux et celui du veau de boucherie. Elle vise à devenir l’expert international du sevrage et réaliser 65 % du chiffre d’affaires à l’exportation en 2020.

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L’entreprise créée en 1959 est présente sur les deux grands marchés, celui du sevrage des animaux et celui du veau de boucherie. Elle vise à devenir l’expert international du sevrage et réaliser 65 % du chiffre d’affaires à l’exportation en 2020.

Depuis cinquante ans, Serval a développé son activité et son expérience à partir du métier de l’aliment d’allaitement destiné aux jeunes animaux (veaux, agneaux, chevreaux …). Son savoir-faire et sa parfaite connaissance des matières premières laitières (poudre de lait, lactosérum et leurs dérivés) lui permettent de concevoir des aliments adaptés et hautement performants qui respectent la croissance naturelle des animaux. Aujourd’hui, l’entreprise qui emploie 150 personnes est positionnée sur quatre continents, avec deux filières industrielles aux USA (10 % de parts du marché), au Canada (45 %) et 1/4 du marché français.

Devenir expert international du sevrage

Au fil du temps, le groupe a développé deux secteurs d’activités : la production de veau de boucherie et le sevrage des animaux, remplacer le lait nutritionnel maternel, un vrai challenge. Pour le premier grand marché, celui du veau de boucherie, la société produit 70 000 veaux par an, uniquement sur le marché français. « Un marché stable qui a tendance à stagner, note Michel Bach, président du directoire. Mais pour lequel la France ne produit que 85 % de ses besoins. » Cette activité englobe l’approvisionnement des nourrissons et leur élevage chez des éleveurs en contrat. Elle exige un suivi technique rigoureux et précis dans les domaines de l’alimentation, de la maîtrise sanitaire et de la gestion des bâtiments. La société livre à plusieurs grands groupes alimentaires les veaux gras.

La deuxième mamelle de la société, le secteur du sevrage est voué à un développement important dans les années à venir.

Aussi, le groupe qui produit 110 000 tonnes par an, fait des efforts sur le marketing, adapte sa communication pour l’export (packaging), vers les producteurs et vers les partenaires distributeurs. Michel Bach fait remarquer  : « Il existait une série de normes mondiales pour ce marché, acceptées par tous les pays, ce qui est extrêmement rare. » Ainsi, la société a pour objectif de réaliser 65 % de son chiffre d’affaires à l’exportation en 2020, contre 59 % pour 2016.

Serval investit dans son outil de fabrication

Serval se montre intraitable dans la qualité par le choix de ses matières premières : produits laitiers en poudre, protéines végétales solubles, matières grasses alimentaires, micro-ingrédients et additifs nutritionnels de haute qualité. Les produits sont sous contrôle permanent, aucun composant n’entre dans l’usine sans avoir été contrôlé par le laboratoire. Le site de Sainte-Eanne est dirigé par Olivier Ligureux où travaille 85 personnes, du lundi 5  h au samedi 5  h, sans interruption. Des investissements importants sont consacrés à l’amélioration du process de mélange et de chargement vrac, en lien avec le développement de l’aliment fibreux Servamix. Ce projet intègre notamment l’ajout de deux silos matières premières, de deux trémies pour les big-bags, de huit silos pour le stockage produit fini et d’un tapis navette de chargement. Pour ce projet de 750 000 euros, Serval a obtenu une subvention du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader). L’Europe investit dans les zones rurales. La mise en service de l’ensemble de ces installations est prévue mi-2017.

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