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Vincent Hulin : l’ascension d’un coureur de l’extrême

Vincent hulin

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Vincent Hulin : l’ascension d’un coureur de l’extrême

Ce vendredi 15 mai sort en librairie le premier livre de Vincent Hulin. Connu localement comme journaliste de radio et animateur, il est surtout un grand malade de course extrême. A travers son essai, il livre ses expériences de trail en version XXL.

Vincent hulin

Ce vendredi 15 mai sort en librairie le premier livre de Vincent Hulin. Connu localement comme journaliste de radio et animateur, il est surtout un grand malade de course extrême. A travers son essai, il livre ses expériences de trail en version XXL.

« Coureur de l’extrême », c’est un peu la bible du marathonien qui a décidé d’aller plus loin. Vincent Hulin, paraît être un homme comme les autres, mais en réalité, c’est un homme de défi « hors norme » en quête de sensations qui le poussent à dépasser ses limites. Son livre, Coureur de l’extrême, relate ses premiers trails. Intensité, admiration, douleur, inquiétude, joie, la lecture de ce livre provoque différents sentiments, mais surtout beaucoup de respect.

Comment devient-on un coureur de l’extrême ?
Tout a commencé en 2002, lorsque lové dans son canapé, il lit un article de l’Equipe qui l’appelle au défi : « Le marathon de Paris et si c’était moi ? » Amusé par le défi, il le réalise en 3h 37. Même si au début, il se qualifie modestement de « coureur du dimanche », il a un passif de sportif de haut niveau dans le judo. Entrainé par cet épreuve, il se lance un nouveau défi, les 100 km de Millau, puis un autre, les 24 heures de St Maixent-l’Ecole, et maintenant ? « Je me découvre et avec des amis on enchaîne une série de marathons, à Boston, Chicago, Londres, Berlin, La Rochelle …, mais  au bout d’une quinzaine de courses, je me lasse, je n’arrive pas à dépasser mes 3h16min. C’est à ce moment là qu’un ami me parle du trail, cette course nature ou les sensations prennent le dessus sur le chrono. Je trouve ça ludique et je suis mon entraineur pour la préparation à la Diagonale des Fous. » Fou, il l’est sûrement, mais il est déterminé à réaliser ce challenge de 170km. Entrainement intensif, des heures et des heures de courses, des marches à grimper,« il faut un mental d’acier pour se préparer », mais ça lui plaît. Ainsi démarre une nouvelle série d’aventures. A la Réunion, où il réussit, non sans douleur, à boucler cette épreuve en 55h25 min ; puis dans les Alpes, avec l’ultra-trail du Mont-Blanc, 168 km. Suit en 2013, le fameux Marathon des Sables au Maroc (250km) puis l’année suivante le périlleux Tor des géants en Italie, une course de 330km.

Un exemple pour les grands sportifs
A travers ses courses, Vincent Hulin partage son rythme, ses rencontres, son environnement. On apprendra qu’il vaut mieux éviter de courir avec une clochette à ses côtés, ou bien parler espagnol, ou encore respirer trop fort. Mais surtout, ses différentes expériences sont des exemples, la gestion du temps, du sommeil, de son corps, de la douleur, il impressionne. Et aujourd’hui ? Il veut aller encore plus loin. Malgré une chute en mars dernier, qui l’a obligé à stopper sa course Transgrancanaria en Espagne, il vise la Transpyrénéa, un ultra-trail de 900 km en juillet 2016. « Je ne baisse jamais les bras, je ne lâche rien. »

Lydia De Abreu S.

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Coureur de l’extrême, de Vincent Hulin, aux Editions de l’Onde. 15€ dans toutes les libraires.

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