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De la marche à la voiture, quand la mobilité se démultiplie

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De la marche à la voiture, quand la mobilité se démultiplie

Pour son événement de rentrée, le club d’entreprises Réso Ouest avait imaginé une rencontre autour des questions de mobilité.

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Pour son événement de rentrée, le club d’entreprises Réso Ouest avait imaginé une rencontre autour des questions de mobilité. Plus de 70 personnes ont répondu présentes, preuve que le sujet interpelle. « Le monde bouge et l’entreprise n’échappe pas à cette règle en s’adaptant à son environnement, souligne Vahé Boyadjian, président de Réso Ouest. Aujourd’hui, il existe de nombreuses façons de se déplacer. Pour les Parisiens, le scooter a détrôné la voiture et aujourd’hui il est remplacé par la trottinette, la monoroue … Les déplacements professionnels sont essentiels pour le lien, mais il faut les combiner avec des enjeux de développement durable, de compétitivité des entreprises. De nouvelles solutions sont imaginées par les constructeurs à destination des entreprises pour mieux gérer leur parc automobile et s’adapter aux contraintes modernes. C’est tout cela que nous voulions montrer, en réalisant un éclairage le plus large possible sur toutes les opportunités qui existent, pour susciter la réflexion chez les chefs d’entreprise. »

Du côté du concessionnaire, Philippe Briand, le directeur présentait Renault Mobility. « L’idée est de consommer la voiture au temps passé dedans. Je n’ai pas besoin d’acheter une voiture si je n’en ai besoin que 12h occasionnellement, je la loue. Et d’autres services existent. Il y a vraiment une multiplicité de solutions. Demain, les ventes de véhicules ne seront plus notre mission première et nous deviendrons des facilitateurs de mobilité. » Des voitures hybrides, des véhicules électriques étaient à l’essai. Sébastien Bardet, directeur énergie à Grand Poitiers était présent pour en parler. « Nous disposons de 38 véhicules électriques pour nos déplacements sur la collectivité. Ils seront 50 d’ici à la fin de l’année. Nous avons constaté que lorsqu’un utilisateur de véhicule thermique passe à l’électrique, il ne veut plus revenir en arrière. Automatique, conduite plus souple et le coût d’achat est certes plus élevé, mais les coûts de maintenance et de carburant sont bien moindres (2,25 € les 100  km contre 10 €). Et pour ce qui est des bornes de recharge, le territoire est bien maillé. » Grand Poitiers devrait d’ailleurs installer six stations supplémentaires durant le premier trimestre 2019. « Nous continuons la réflexion pour voir les points à combler, typiquement si plusieurs entreprises émettent un besoin … » D’autres services développés par la collectivité étaient mis en avant : Cap’Vélo et ses 750  vélos en location longue ou courte durée, l’autopartage avec Otolis ou encore le réseau de bus de Vitalis.

Claire Guilleux, chargée de recrutement à Leader Intérim, zone de la République apportait son témoignage à ce sujet. « J’avais une voiture en fin de vie et je souhaitais déménager. Avec ma fille, nous avons opté pour le centre-ville et la voiture aux oubliettes. Je combine aujourd’hui le bus et le vélo électrique pour me déplacer. Le calcul financier a été vite fait. Quand je suis en vélo, je mets même moins de temps qu’en voiture. Je n’est pas à chercher de place, c’est pour moi plus de libertés. Après, j’ai revu mon mode de vie en général (course, repas du midi …), mais ce n’est que positif. »

M. W.

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