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DéfiPlanet travaille à demain

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DéfiPlanet travaille à demain

DéfiPlanet, à Dienné, la Vallée des Singes, le musée du Cormenier et le Parc de la Belle s’organisent en attendant de pouvoir rouvrir.

Depuis le dimanche 15 mars à midi, les derniers touristes sont partis du parc de loisirs et d’hébergements insolites DéfiPlanet, à Dienné. La Vallée des Singes, le musée du Cormenier et le Parc de la Belle ont également vu leurs derniers visiteurs s’en aller. 

D’une centaine de collaborateurs sur les quatre sites, une trentaine restent aujourd’hui mobilisée pour fournir les soins aux animaux, mais aussi s’occuper des espaces verts. Quelques personnes sont également en télétravail pour la gestion des dossiers de réservations, le reste de l’équipe est en chômage partiel. 

Depuis le 15 mars, DéfiPlanet a enregistré plus de 2 000 reports. En effet, une ordonnance de l’Etat permet aux professionnels du tourisme de proposer un avoir de 18 mois à la place d’un remboursement immédiat pour toute annulation notifiée. « Nous nous adaptons, nous réajustons nos conditions », explique Yann Decker, directeur commercial pour le groupe Mozart. En attendant, certains hébergement ne sont pas complètement vides. Suite à un appel à la solidarité, DéfiPlanet accueille une dizaine de soignants.

Se préparer à rouvrir

En attendant une date de réouverture — qui dépendra de l’évolution de l’épidémie et des différentes phases de déconfinement — le groupe réfléchit aux conditions d’accueil des visiteurs. En Nouvelle-Aquitaine, ils sont près d’une quarantaine de sites touristiques à faire un point hebdomadaire et à réfléchir à cette nouvelle période qui arrive. « Nous avons une cellule de travail qui réfléchit aux dispositions à mettre en place de manière globale et commune aux acteurs touristiques. Il y a aura bien sûr le respect des gestes barrière, mais aussi d’autres mesures sanitaires pour assurer la sécurité des clients (fourniture de gel, désinfection de certaines zones, interdiction d’autres …). Nous voulons protéger nos collaborateurs et nos visiteurs. Par contre si ces mesures augmentent trop le coût d’accueil des visiteurs, malheureusement, de nombreux sites resteront fermés. En tout cas, le secteur touristique s’attend à une saison fortement dégradée. »

Plusieurs sites sont déjà dans une situation fragile. « De nombreux sites, notamment animaliers, ferment en hiver et au sortir de cette période, ils se retrouvent avec une trésorerie assez faible. Avec une saison 2020 très dégradée, c’est en 2021 que nous constaterons sans doute des fermetures. Une annulation des charges est apparement envisagée, mais selon quelles modalités … Il faudra en tout cas prendre des mesures supplémentaires particulières au tourisme, à la restauration, sinon, à retardement, il y aura des répercussions en 2021. »

Se connecter à la nature

Pour autant, l’équipe de DéfiPlanet’ n’est pas inquiète pour son devenir. « Nous avons une proposition qui va dans le sens l’évolution du tourisme et de la situation actuelle. Nos bâtiments sont éloignés les uns des autres, chaque groupe peut être indépendant par rapport aux autres, peut faire des activités en famille sans forcément croiser d’autres personnes … Nous avons des sites en phase avec les problématiques sanitaires comme environnementales. Je pense que les lieux fermés auront plus de mal. Le public sera plus attiré par de grands espaces ouverts. » DéfiPlanet, la Vallée des Singes, le Parc de la Belle sont autant de lieux tournés vers la nature. « J’espère et je pense que les gens auront envie de se retrouver en famille, entre amis. L’humain a besoin d’échanges, d’interactions sociales, mais cela se fera dans le respect de mesures sanitaires qui vont peu à peu s’inscrire dans nos habitudes. Nous n’accueillerons plus jamais un visiteur comme nous le faisions avant la crise. Il y aura des aménagements à faire. Cela va avoir un impact sur nos pratiques, les normes. » Pour les visiteurs étrangers non plus, Yann Decker pense qu’ils reviendront. « C’est une crise mondiale. Après les phases critiques, il y a aura autant de risques à l’attraper en France que dans un autre pays. Cela dépendra avant tout de notre capacité à rouvrir les frontières comme les lignes aériennes. »

Plus : DéfiPlanet répond aux questions sur defiplanet.com ainsi qu’à travers des lives sur sa page Facebook.

Plus : La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes répond aux questions les plus fréquentes sur le remboursement dans le secteur du tourisme sur economie.gouv.fr.

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