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Graham Fell, l’entrepreneur ambassadeur de La Rochelle

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Graham Fell, l’entrepreneur ambassadeur de La Rochelle

Installé à La Rochelle depuis deux ans, Graham Fell de Prolify est un amoureux de sa ville, à tel point qu’il a pris l’initiative d’en devenir son ambassadeur avec la ferme intention de faciliter l’installation d’entreprises étrangères, la première arriverait du Québec.

 

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Installé à La Rochelle depuis deux ans, Graham Fell de Prolify est un amoureux de sa ville, à tel point qu’il a pris l’initiative d’en devenir son ambassadeur avec la ferme intention de faciliter l’installation d’entreprises étrangères, la première arriverait du Québec.

Info-éco / Pouvez-vous vous présenter ?

Graham Fell / Je suis le fondateur de Prolify, une start-up, créée en 2015, spécialisée dans le marketing de haute technologie. 90 % de nos clients sont Anglais ou Américains, parmi eux nous comptons Microsoft, Oracle, Deloitte  … Nous venons d’ouvrir une agence en Pologne à Poznan et nous sommes à la recherche de nouveaux commerciaux pour La Rochelle.

Info-éco / Pourquoi avez-vous choisi La Rochelle comme port d’attache ?

G. F. / Pour le cadre de vie productif et les fruits de mer ! J’apprécie beaucoup cette ville, elle a un côté visionnaire notamment en matière de développement durable, je ne me déplace qu’en transports verts Yélo, comme le taxi de mer électrique ou en co-voiturage. De plus, les loyers sont moins chers qu’à Londres. Pour moi, La  Rochelle pourrait devenir la zone 7 de Londres.

Info-éco / Pouvez-vous développer ?

G. F. / Il y a un véritable enjeu avec le Brexit, c’est une opportunité pour la France. La Rochelle est à une heure de Londres, autant que certaines banlieues sans le cadre magique, et nous avons aussi l’avantage d’avoir des low-cost qui proposent des billets à 7  €.  Je pense que notre nouveau président, M. Macron, va encourager ce type d’initiative, c’est le moment d’agir !

Info-éco / Comment souhaitez-vous agir ?

G. F. / Je pars du constat que la ville de La Rochelle ne fait pas assez d’efforts pour accueillir des entreprises. Pire, certaines s’en vont à Bordeaux comme la plate-forme Lumo. La ville ne s’est pas assez battue pour obtenir plus d’arrêts de la LGV, nous devions avoir 8 rotations pour Paris, nous n’en avons que 3. La ville a besoin de soutien pour développer son attractivité.

Info-éco / Vous souhaitez vous porter volontaire ?

G. F. / Je le fais spontanément. J’adore cette ville, elle m’a tellement apporté de bonheur que je veux contribuer à son rayonnement. J’ai d’ailleurs, à titre personnel, travaillé avec le Dr Surville et financé l’ensemble des études de faisabilité pour l’espace « Climat océan et littoral » à La  Rochelle. Aujourd’hui, je veux aller plus loin dans ma démarche et faire venir des entreprises étrangères.

Info-éco / Pouvez-vous préciser votre projet ?

G. F. / La Rochelle offre une qualité de vie qui n’a pas de prix, je peux vendre du rêve et je travaille avec de grands comptes. Mon premier essai sera avec une entreprise client québécoise qui recherche un bureau à Paris. Je prévois de la faire passer par Londres, puis La Rochelle, afin qu’ils constatent le contraste. Je prends mon bâton de pèlerin et je pars pour agir. J’aime être dans l’action.

Info-éco / Quel est votre projet dans un avenir proche ?

G. F. / J’ai l’ambition de créer une sorte de conciergerie afin de veiller à la bonne installation des entreprises et surtout des familles qui en découlent.

Propos recueillis par L. D. A.

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