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Hairfax, coiffeur au service de la maladie

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Hairfax, coiffeur au service de la maladie

Implanté depuis un an à Mignaloux-Beauvoir, l’institut capillaire Hairfax de Jean-Marc Demarconnais se développe avec un nouveau service de compléments capillaires qui s’ajoute à celui des perruques et turbans.

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Implanté depuis un an à Mignaloux-Beauvoir, l’institut capillaire Hairfax de Jean-Marc Demarconnais se développe avec un nouveau service de compléments capillaires qui s’ajoute à celui des perruques et turbans.

C’est suite à la maladie de ses deux parents, tous les deux partis après un cancer, que Jean-Charles Demarconnais, coiffeur, s’est retrouvé plongé dans l’univers médical. « Je me suis demandé ce que je pouvais faire pour aider », raconte-t-il. Déjà propriétaire d’un salon au Patis, désormais géré par sa femme, il met à profit une année d’arrêt maladie en 2014 pour monter son projet dont l’idée première est la revente de perruques et turbans pour les femmes qui suivent des chimio ou radiothérapies.

Le local qu’il trouve, place des Alisiers à Mignaloux-Beauvoir, est trop grand pour l’institut, il décide donc d’y ouvrir, en août 2016, un salon de barbier et coupe homme. Une « tendance du moment », comme il l’explique, qui permet au chef d’entreprise de 36 ans de faire des bénéfices rapidement. « En plus, les femmes qui viennent et sont dans une période où elles ne voient que des médecins et sont souvent isolées, apprécient la musique et l’ambiance du salon situé en vis à vis, bien que les deux espaces soient distincts. »

Une forte demande de compléments capillaires

En plus de la vente et pose des perruques et des turbans, Sarah Chevallier, la prothésiste capillaire, dispose d’un outil de diagnostic capillaire. « Une caméra qui permet d’analyser la densité du cheveux, le taux de sébum ou d’effectuer un diagnostic sur un psoriasis, par exemple », explique-t-elle. La jeune femme propose alors des soins et des produits adaptés.

Enfin, depuis quelques mois, et face à la demande, Sarah Chevallier s’est formée à la pose de compléments capillaires pour hommes et pour femmes, « dans le cas de pelade, brûlure chimique ou à la suite d’un défrisage raté », précise t-elle. Certaines pièces sont faites de cheveux naturels implantés à la main. Aujourd’hui, ce service reste marginal puisque les perruques et turbans représentent 80  % de l’activité de l’institut capillaire Hairfax.

L. A.

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