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Jouffray-Drillaud, les semences locales visent le marché mondial

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Jouffray-Drillaud, les semences locales visent le marché mondial

Face aux industriels mondiaux, le semencier Jouffray-Drillaud multiplie les homologations internationales pour la vente de sa luzerne. Sans perdre de vue la recherche et le développement de nouveaux produits.

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Face aux industriels mondiaux, le semencier Jouffray-Drillaud multiplie les homologations internationales pour la vente de sa luzerne. Sans perdre de vue la recherche et le développement de nouveaux produits.

Jouffray-Drillaud réalise 12 % de son chiffre d’affaires à l’international et vise les 50 % d’ici cinq ans notamment avec la luzerne, reine de l’élevage et 4e culture mondiale.

« C’est un segment de marché sur lequel les gros industriels ne se sont pas positionnés. Elle était délaissée en Europe et aujourd’hui la luzerne est le pivot des exploitations d’élevage », confirme Denis David, directeur général de Jouffray-Drillaud. Des 300 000 hectares de terres agricoles françaises, le nouveau terrain de jeu de Jouffray-Drillaud est désormais le monde et ses 33 millions d’hectares. D’autant que la luzerne, qui rivalise en tonnage avec le soja, représente un véritable enjeu de sécurité et de traçabilité alimentaire. Un atout séduction à l’étranger.

Premiers pas à l’international

Les premières ventes  ont déjà eu lieu en Chine, mais aussi sur le continent africain, au Maroc, en Algérie et au Moyen-Orient. Partenaire du semencier Maïsadour, basé en Aquitaine, le marché européen de la Communauté des états indépendants s’est alors ouvert à Jouffray-Drillaud avec l’obtention de nouvelles homologations de fourragères pour la Russie et l’Ukraine. « Je crois que nous avons pris goût à l’international », sourit Denis David. Pour 2017, le développement sur l’Amérique latine est en cours avec l’installation d’un salarié au Chili. D’ici deux ou trois ans, c’est le Brésil qui est visé par la stratégie export du semencier.

L’export comme pilier de développement

Pour mieux regarder au-delà des frontières, l’entreprise a dû s’adapter en interne. « L’international est désormais au cœur de tous nos comités directeurs alors qu’avant c’était un point éventuellement abordé en fin de réunion », reconnaît Denis David. « Il faut que chaque salarié ait conscience de la démarche à l’international et des exigences fortes sur la qualité des produits », confirme Jean-Marie Girard, directeur commercial. 150 commerciaux de Maïsadour ont été formés aux produits Jouffray-Drillaud, sept emplois ont été créés et les 1 500 agriculteurs multiplicateurs (dont 20 % dans la Vienne) ont permis de doubler les surfaces de production.

Un développement qui va de paire avec la recherche et l’innovation. Jouffray-Drillaud signe en outre la sortie du Messager, premier produit de biocontrôle, anti-mildiou et anti-oïdium de la vigne sans résidu sur les cultures. Une première qui annonce une gamme spécifique de solutions de bio-contrôle avec deux autres projets disponibles d’ici deux ou trois ans.

M. N.

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