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Sereniseat, la haute couture de l’aviation

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Sereniseat, la haute couture de l’aviation

Pour l’entreprise de Rochefort, 2017 s’annonce plus chargée encore que 2016, qui s’est elle-même avérée plus dense que 2015.

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Pour l’entreprise de Rochefort, 2017 s’annonce plus chargée encore que 2016, qui s’est elle-même avérée plus dense que 2015.

Depuis 2014, l’entreprise rochefortaise Sereniseat connaît une croissance de 30 %. Sous-traitante de l’industrie aéronautique, Sereniseat recouvre les sièges de première classe, de classe affaires, des pilotes et des copilotes des avions de lignes, pour Stelia et Airbus notamment. Sans compter des pièces techniques (accoudoirs, têtière). Une activité qui va encore croître dans les années à venir. « Airbus va augmenter sa production d’ A320 de 47 à 62 par mois, il va falloir suivre », relève Denis Fourrier, directeur de Sereniseat. D’autant que la PME, qui emploie, 37 équivalents temps plein, doit aussi faire face à la demande de fauteuils pour les avions déjà en exploitation. « Cela représente 75 % de notre chiffre d’affaires », indique le quadragénaire. Et à chaque fois le résultat doit être haut de gamme. « Nous faisons de la haute couture, assure Denis Fourrier. Nous travaillons le cuir, la peau de mouton retournée, les tissus, les tissus enduits, les peaux lainées et nous exerçons un contrôle qualité à 100 %. »

La méthode Lean

Mais ce n’est pas tout, il faut aussi satisfaire la demande du secteur médical. Devenue en 2014 filiale du groupe BHD, spécialisé dans les solutions textiles composites (toiles pour couvrir les stades, les cirques, bâches de camion …), Sereniseat (ex-Atout Pique) produit également des matelas médicaux.

Pour parvenir à maintenir ce niveau de qualité, l’entreprise applique la méthode Lean. « Les couturières reçoivent des bacs comprenant deux heures de travail et toutes les deux heures, les bacs doivent avancer d’un poste », explique le dirigeant, qui pense être l’un des rares à appliquer cette méthode. Mais ce système, qui élimine le gaspillage et permet de toujours rechercher la performance, repose sur des emplois de couturières qui sont difficiles à pourvoir. « Nous sommes perçus comme industrie, explique Denis Fourrier. Les couturières ne pensent pas à ça, mais à la confection. Alors nous organisons des portes ouvertes, nous communiquons et surtout, nous mettons en place une filière couture avec le lycée Jamin de Rochefort. » Actuellement Sereniseat recherche des couturiers qualifiées et un contrôleur qualité.

O. G.

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