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Shark Robotics adapte ses robots au Covid-19

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Shark Robotics adapte ses robots au Covid-19

A Aytré, Shark Robotics adapte ses
robots au Covid-19.

Hôpitaux, personnel soignant, pompiers, trains, métro, gares, bâtiments publics, la nécessité de pouvoir évoluer dans un environnement débarrassé du coronavirus, aujourd’hui comme après le confinement, est pressant. La PME Shark Robotics, qui emploie 30  personnes à Aytré, dans la périphérie de la Rochelle, apporte une solution en adaptant l’un de ses drones terrestres professionnels télécommandés à la pulvérisation de désinfectant : le “Rhyno Protect”. Ce drone de 160 kg équipé de chenilles ou de roues, d’une autonomie de quatre heures, peut transporter jusqu’à 200 kg de charge utile et décontaminer jusqu’à 20 000 m2 de surfaces en trois heures en micro pulvérisation, ou bien épurer l’air à raison de 1  000 m3 par heure avec des lampes UV-C, germicides, tuant jusqu’à 99,99  % des micro-organismes pathogènes en suspension. Ce système a été breveté et éprouvé sur le virus H1N1, une autre famille de coronavirus.

Options décontamination, brancard 

Ce Rhyno Protect a été à l’origine conçu, voilà deux ans maintenant, pour être complémentaire du robot pompier “Colossus” qui a pris le relais des soldats du feu lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris lorsque la flèche menaçait de s’effondrer. Plus petit et plus mobile que Colossus, « le Rhyno protect est capable de se faufiler partout et de monter ou descendre les escaliers, détaille Cyril Kabbara, co-fondateur de Skark Robotics avec Jean-Jacques Topalian. L’adaptation de ce robot a été relativement simple. Nos plateformes sont conçues pour que des outils soient clipser dessus, un canon à eau comme prévu à l’origine ou des pulvérisateurs. » Une autre option permet également d’y disposer un brancard. 

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« Effort de guerre »

Shark robotics peut produire 150  robots en trois mois et sont prêts à participer à « l’effort de guerre » contre le coronavirus. « Nous faisons attendre les commandes étrangères pour nous consacrer au marché français », explique Cyril Kabbara. Le tout en vendant ses robots à prix coûtant. Et le tandem, qui génère un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros, certifie n’avoir aucun problème d’approvisionnement ni de construction : tout est assemblé à La  Rochelle. Le duo négocie actuellement avec les ministères de l’Economie, des Armées et de l’Intérieur pour déployer sa solution.

O. G.

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