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FB met la frite belge à l’honneur

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FB met la frite belge à l’honneur

Le premier foodtruck poitevin FB propose des spécialistes belges, dont la fameuse frite, sur l’agglomération poitevine.

frite belgeLe premier foodtruck poitevin FB propose des spécialistes belges, dont la fameuse frite, sur l’agglomération poitevine.

Voilà maintenant quelques semaines, que FB installe son foodtruck le mardi midi à deux pas des Cordeliers en centre-ville de Poitiers. Son camion ne passe pas inaperçu : entièrement noir, avec quelques touches de jaune et de rouge, Frédéric Brousse a ainsi voulu faire un clin d’oeil au drapeau belge.

Lancé en septembre, l’activité a connu un beau démarrage. « Tout mon concept est d’adapter la nourriture belge à la mentalité française, le tout agrémenté de bonnes idées. » Avec sa double nationalité, ayant vécu 25 ans en Belgique et 17 ans en France, il a voulu marier les deux pays.

Si la restauration n’est pas son premier métier, le fil rouge de ses différentes activités pourrait être l’envie et la liberté de gérer seul son affaire. Ce prothésiste dentaire est ensuite devenu volleyeur professionnel avant de passer commercial en assurances et de créer une affaire de vente de voitures.

Au départ donc, Frédéric Brousse cherche un local à aménager, à transformer en restaurant. Après plusieurs échecs, il décide de s’orienter vers un foodtruck. « A chaque fois que je trouvais un lieu, il y avait 100 normes qui se rajoutaient et faisaient grimper la facture. Je me suis intéressé au concept du foodtruck. Il commence à arriver en France, nous serions près de 400 en France, mais la majorité est à Paris. La frite est notre produit phare, avec Mickaël, que je connais depuis des années, nous avons réfléchis à ce que nous pouvions proposer. »

Marquer sa différence

Pour les frites, il a donc l’exclusivité d’un fournisseur belge. A côté, FB propose bien sûr des spécialités belges comme la fricadelle ou le Bicky, mais aussi des burgers. « Nous voulions changer du traditionnel burger, nous avons donc joué sur le pain. Nous voulions apporter notre différence dans la restauration rapide. Nous avons intégré un petit plus dans chaque expérience. » L’emballage du cornet de frite a été soigné. Le camion a été aménagé pour accueillir la friteuse, le grill, un plan de travail, des espaces faciles à nettoyer et un passage large car dans les 10 m2 du camion, ils sont trois à s’activer. « Dans un camion, il faut restreindre la carte. On ne peut pas tout faire. »

Au vu des débuts satisfaisants, Frédéric Brousse vient d’acquérir un local technique. Cela lui permettra d’entreposer plus facilement le camion et son matériel (tables mange-debout, chaises), ainsi que de disposer de chambres froides plus grandes. Le camion se déplace ensuite sur l’agglomération poitevine sur des emplacements fixes. « Nous avons passés des accords avec des propriétaires privés pour nous installer. » Si du côté des clients l’accueil a été très bon, il est plus surpris de certains retours négatifs de « voisins ». « Nous tout ce que nous voulons c’est travailler sereinement. C’est vrai que l’emplacement est important, mais le monde attire le monde. Si sur la même zone, le client trouve plusieurs offres, il va pouvoir revenir et tourner. On découvre l’activité. On essaye de s’adapter, de tester de nouveaux emplacements, de faire évoluer la carte. »

Mathilde Wojylac

Pour les emplacements, consulter leur site.

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