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Sans Gêne, les sous-vêtements sacrément culottés

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Sans Gêne, les sous-vêtements sacrément culottés

De la création à la commercialisation, Jérémy Fillonneau s’occupe de tout. Les sous-vêtements « Sans Gêne » sont 100 % français, mais font le tour du monde à travers les magazines de mode.

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De la création à la commercialisation, Jérémy Fillonneau s’occupe de tout. Les sous-vêtements « Sans Gêne » sont 100 % français, mais font le tour du monde à travers les magazines de mode.

« Et pourquoi la belle lingerie aux dentelles et matières douces ne serait réservée qu’aux femmes ? » Jérémy Fillonneau répond par la négative. La création c’est clairement son domaine. Il est passé par un bac STI Arts appliqués et un BTS Design de mode, une spécialisation en lingerie-corsetterie et des stages techniques. « Il y a un vrai savoir-faire de la confection en France qui est malheureusement en train de se perdre. Je veux contribuer aussi à le faire perdurer », ambitionne Jérémy Fillonneau. Un stage dans des grands groupes de lingerie le met d’ailleurs face à la réalité : « Des sous-vêtements dits « Français » ne le sont en fait qu’à travers l’étiquette cousue sur les fesses ! », sourit le créateur. Qu’à cela ne tienne, il lance en 2016 sa première collection de lingerie masculine sous le nom évocateur « Sans Gêne », tout comme les noms de ses collections  classées par typologies de clients : pour le confort le « confident » et le « complice », pour la séduction, vous avez le choix entre l’ »effronté » et l’ »impertinent ». Enfin, l’audace est évidemment possible avec le « bad boy » et le « canaille ». De quoi faire tourner les têtes, mais pas celle de Jérémy Fillonneau qui ne perd pas son premier objectif : intégrer ses valeurs éthiques à ses collections.

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Impossible n’est pas Sans Gêne

Le 100 % français passe d’abord par les matières. Exit le coton. « Il se trouve partout et pourtant ce n’est pas très doux », souligne Jérémy Fillonneau qui lui préfère le modal, issu de l’écorce de hêtre et tissé sur Troyes. Et aussi, pour les modèles plus haut de gamme, la soie, les dentelles de Lille et Lyon et les élastiques et étiquettes fabriqués à Saint-Etienne. « J’ai eu envie d’apporter de la douceur, de la finesse et du raffinement dans l’univers masculin à travers les dessous », insiste Jérémy Fillonneau.

Avec une ténacité et une certaine fierté non dissimulée, il a réussi son pari du 100 % français aussi à travers le packaging, qui vient d’Angoulême et imprimés à Saint-Maixent-L’Ecole et Aiffres. Le façonnage part de la SCOP Monneau à Saint-Aubin-du-Plain où des petites mains réalisaient déjà des sous-vêtements il y a quelques années, mais l’activité avait été perdue ce qui ne l’a pas empêché de s’assurer que les techniques de haute couture, notamment de la prise en fourreau, seraient réalisées.

Une visibilité grandissante

Du 100  % français visible toutefois à travers le monde. Le chef d’entreprise a aussi su s’adapter aux réseaux sociaux. Facebook, mais surtout Instagram sont des relais importants. Des photographes Italiens et bientôt Américains lui permettent ainsi d’intégrer des shootings photos et ses modèles se retrouvent alors dans les magazines de mode et sur les plateformes de référencement des créateurs français. Même en lingerie, la visibilité est primordiale !

M. N.

Plus : www.sans-gene.fr.

 

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