Des aides directes pour les entreprises de Grand Poitiers

Le conseil communautaire de Grand Poitiers va voter, vendredi 25 septembre, deux nouvelles aides directes au profit des entreprises, des associations, des structures coopératives et d’insertion du territoire. 

« Les aides votées en juin n’ont pas complètement trouvé leur public, concède Michel François, vice-président en charge de l’économie. L’avance remboursable et le fonds de solidarité et de proximité sont toujours en place et sont prolongés. Même s’il n’y a pas eu un recours massif à ces dispositifs, il y a eu des demandes régulières. Les entreprises sollicitaient en priorité les aides de l’Etat ou de la Région Nouvelle-Aquitaine, nous étions en troisième ligne. Après, certaines entreprises n’étaient pas éligibles, d’autres ne souhaitent pas s’endetter de nouveau … Depuis la rentrée, si certaines sociétés ont passé le cap de l’été et sont arrivées à retrouver de l’activité, d’autres sont toujours en grande difficulté. En consultant les entrepreneurs, beaucoup nous ont remonté la nécessité de les aider directement et sans attendre. C’est ce que nous proposons désormais.  »

Deux aides complémentaires

L’aide Treso est une subvention de 1 000 à 5 000 euros, versée en une seule fois à une TPE (moins de 5 salariés) ayant une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % sur la période de mars à fin juin par rapport à l’année précédente. 

L’aide Rebond est une subvention à l’investissement, versée en deux fois, jusqu’à 5 000 € pour favoriser le développement, la diversification, la transition écologique ou numérique de l’entreprise. Elle peut être sollicité par les TPE, PME et acteurs de l’ESS de moins de 25 salariés, avec un chiffre d’affaires de moins de 2 M€. « Ces deux aides s’adressent au tissu économique local constitué essentiellement de très petites entreprises réparties sur tout le territoire de Grand Poitiers et quelque soit leur activité. La seule condition est de déposer un dossier avant le 13 novembre pour pouvoir en bénéficier. »

Retrouvez la suite de cet article dans le n°39 du 25 septembre.