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Karine Desroses défend l’artisan

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Karine Desroses défend l’artisan

Partie prenante dans la pâtisserie familiale à Montmorillon, impliquée à la Chambre de métiers de la Vienne, c’est en toute logique qu’elle a accepté de mener la liste UPA aux élections.

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Partie prenante dans la pâtisserie familiale à Montmorillon, impliquée à la Chambre de métiers de la Vienne, c’est en toute logique qu’elle a accepté de mener la liste UPA aux élections.

Depuis quelques mois, Karine Desroses s’active sur le terrain pour se faire connaître, constituer sa liste, rencontrer les artisans et les inciter à aller voter. Dans quelques heures, les ressortissants de la Chambre de métiers et de l’artisanat seront invités à élire leurs représentants et ce jusqu’au 14 octobre. Karine Desroses conduit la liste de l’UPA (l’union professionnelle artisanale) pour la Vienne. « C’est la première fois qu’une femme se présente pour l’UPA à la Chambre de métiers. » C’est la première fois aussi que la tête de liste est issue du secteur de l’alimentaire. « Cela gêne bien quelques membres de ces assemblées en très grande majorité masculine, mais je suis tenace. »

Valoriser la place de la femme

Karine Desroses a à cœur de défendre la place de conjointe-collaboratrice au sein de l’entreprise, comme de la chambre. « La création d’une société pour un artisan est un projet qui se fait à deux. Le conjoint est intégré au sein de l’entreprise, c’est une aide énorme. Nous sommes à la fois sur la vente, à gérer la partie administrative et surtout à apporter notre soutien. » Avec son mari Bruno, ils ont repris une pâtisserie-chocolaterie en 2005 à Montmorillon. Originaire de Ligugé, elle suit des études d’histoire à Poitiers et passe le Capes. Elle va enseigner un temps dans un lycée en région parisienne. Rapidement, elle passe le concours de rédacteur territorial. Elle rejoint la mairie de Drancy où elle sera chargée de la rénovation urbaine. En 2005, le couple opère un retour aux sources (son mari est originaire de Montmorillon) pour s’installer à leur compte. « C’était une belle évolution professionnelle et la concrétisation d’une envie. » Avec le statut de maître-artisan aujourd’hui, ils vendent pâtisseries, chocolats, confiseries et glaces. Ils emploient trois apprentis.

En 2010, elle fait partie de la liste menée par Joël Godu. Elle est membre du bureau de la Vienne et de la chambre régionale et participe aux commissions des finances et des affaires générales. « Je connais les rouages de ces institutions. » Quand, l’UPA lui propose de prendre la tête de liste pour les prochaines élections, elle n’hésite pas une seconde. « J’étais déjà impliquée dans la défense de l’artisanat, c’était logique pour moi. » Ils seront 37 sur la liste, avec le souci de mailler tout le département. « Si un artisan a un difficulté, il doit pouvoir facilement aller trouver son représentant et lui remonter ses problèmes. La chambre doit être la maison de tous les artisans. Tous les métiers, tous les syndicats sont également représentés. C’est important d’avoir cette variété. » La moyenne d’âge est de 44 ans. « Il y a un fort renouvellement et un nouveau dynamisme. Ça fait du bien. »

La maison des artisans

Le maillage du territoire doit permettre de rapprocher l’artisan et la chambre. « Nous voulons aussi proposer plus de services en ligne, tout en mettant des permanences en place dans les communautés de communes. Nous souhaitons créer un numéro vert pour centraliser tous les problèmes d’un artisan et donner une réponse plus rapide. La chambre ne doit pas être un simple lieu d’enregistrement à la création de la société et à sa fermeture. Tout au long de sa carrière, l’artisan doit venir nous voir, pour une formation, un conseil. Qu’il ait un souci ou une idée, une difficulté ou un projet de développement, il faut lui donner l’envie et le réflexe de contacter la chambre. »

M. W.

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