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Les cantines de Poitiers passent au local

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Les cantines de Poitiers passent au local

Dix producteurs ou groupements locaux approvisionnent les cantines de Poitiers.

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La ville de Poitiers a toujours porté une attention particulière à la restauration scolaire. « Le repas de midi est aussi un moment d’éducation, souligne Alain Claeys, maire de Poitiers. C’est un temps pour bien se nourrir, pour découvrir de nouveaux produits, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. » Parmi les nouvelles obligations, en 2022, m’objectif fixé par la loi est d’atteindre 50 % d’alimentation bio ou de qualité dans la restauration collective. Aujourd’hui, la ville atteint 41 % dans ses 31 restaurants, pour plus de 5 000 repas servis chaque jour. « L’objectif est d’arriver à 50 % en 2019. Nous y travaillons depuis plusieurs années par deux côtés : la volonté politique, mais aussi l’organisation des producteurs, des filières. »

Ainsi, dix producteurs ou groupements locaux approvisionnent les cantines de Poitiers.

Cela représente un million d’euros d’achats, sur 2,5  M€ de denrées achetées chaque année. Pâtes, légumes, huile de tournesol, pain, viande d’agneau … sont issus d’exploitations locales. Deux agriculteurs de Chauvigny se sont ainsi alliés pour se diversifier et produire du quinoa en agriculture raisonnée. « Ce n’est pas évident de taper aux portes des collectivités, explique Pierrick Girault. Ici, nous avons eu un bon retour. Ce contrat, c’est ce dont nous avions besoin. Nous livrons tous les mois et la contractualisation (d’un an, renouvelable trois fois) est une garantie. » Même satisfaction pour Antony Neuvy, exploitant à Vicq-sur-Gartempe, produisant des yaourts “Les Prairies de la Gartempe” : « Depuis deux ans, nous sommes sur des volumes plus réguliers et intéressants. Cela permet de créer de l’emploi directement dans le département. En conjuguant qualité et quantité, cela permet de nous développer. »

La ville de Poitiers va donc continuer ses efforts en ce sens, en trouvant de nouveaux producteurs, en proposant des petits lots pour que les producteurs locaux puissent répondre, en les accompagnant sur l’organisation, mais aussi en réfléchissant avec le CHU et le Crous à un projet de légumerie.

Mathilde Wojylac

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