Connect with us

Mieux étudier la transplantation des reins

Steichen

Actualité

Mieux étudier la transplantation des reins

Le projet de Clara Steichen est soutenu par le fonds de dotation Aliénor, qui participe au financement de la recherche médicale au CHU de Poitiers.

Steichen

Le projet de Clara Steichen est soutenu par le fonds de dotation Aliénor, qui participe au financement de la recherche médicale au CHU de Poitiers.

Clara Steichen travaille à l’unité de recherche Inserm 1082, sous la direction du professeur Thierry Hauet, sur la transplantation d’organes et l’ischémie reperfusion. L’équipe étudie tout ce qui se passe pendant le prélèvement de l’organe sur son donneur, mais aussi le transport et la greffe. « Il y a des changements brusques de températures, d’oxygénation … qui sont forcément délétères pour l’organe. Nous travaillons à comprendre les mécanismes qui s’opèrent pour mieux en limiter les dégâts. Nous prenons de plus en plus en compte également les donneurs à critères étendus. » Comme dans la plupart des pays, la France connaît une pénurie de greffons. Avec un organe pour cinq donneurs, il est essentiel de s’assurer de son fonctionnement à long terme.

Clara Steichen s’est donc lancé dans la génération d’organoïdes rénaux humains pour avoir un modèle d’études in-vitro. « Les modèles actuels qui existent sont peu représentatifs du rein. Et un modèle in-vitro permet une plus grande facilité d’utilisation. L’objet de mon étude est donc de réaliser une structure en trois dimensions, plus ou moins organisée comme un rein, avec différents types cellulaires. »

Cette démarche nécessite trois étapes. « A partir d’un échantillon d’urine, nous récupérons des cellules d’intérêt. Il s’agit ensuite de reprogrammer ces cellules urinaires en cellules souches pluripotentes (qui peuvent se différencier en tout type de cellule), puis de reproduire des organoïdes rénaux. » Au total, le protocole va durer 3 à 6 mois pour obtenir des modèles de 2 millimètres. « La nouveauté est d’appliquer ce protocole pour l’étude d’organes à transplanter. »

Ces modèles serviront ensuite pour tester des solutions de conservation ou des molécules qui pourraient limiter le stress des organes.

M. W.

Plus : Fonds Aliénor.

Continue Reading
Advertisement
Vous aimerez aussi

Plus dans Actualité

Populaire en ce moment

En haut