Vahé Boyadjian, l’assurance d’un président engagé

Pictavien depuis huit ans, Vahé Boyadjian s’est rapidement attaché à son territoire qui l’a naturellement adopté. Entrepreneur investi, il a succédé à Frédéric Martin au sein de Reso Ouest dont il prend les rênes de la présidence pour un mandat de trois ans.

Vahé Boyadjian a rejoint Poitiers en 2010. Parisien d’origine, il a fait ses armes à la capitale et commencé sa carrière chez Axa comme agent général d’assurance. En 2008, il fonde avec un associé un cabinet de courtier indépendant en assurance et dans le cadre d’un développement externe, ils rachètent l’agence Motillon en 2010 spécialisé dans les entreprises. Enchantés par le cadre agréable, ils rapatrient l’activité à Poitiers. « Nous sommes à 1h30 de Paris, à 1h de Bordeaux, un jour peut-être nous serons moins loin de Lyon, Poitiers doit attirer des centres de décisions. La Vienne ce n’est pas que le tourisme ou le Futuroscope, c’est important, mais pas que. »

Déjà engagé lorsqu’il était étudiant, « j’étais animateur de séjour pour “A fond la vie” pour les Paralysés de France, puis dans la vie active, j’ai rejoint des réseaux comme le Rotary, le Medef, la CPME, la CCI, la Carsat et Reso Ouest dès mon arrivée … » L’engagement est son second souffle.

Etre acteur de la mutation

Plus ancienne des associations territoriales créées par la CCI de la Vienne et forte de 120 adhérents, Reso Ouest s’étend sur le territoire de Poitiers Ouest, les Pôles République, Migné-Auxances, Biard et les zones d’activités des Montgorges et Vignaud. Le mois dernier, il a été élu président de club d’entreprises actif.

En concurrence avec un projet de co-présidence tenu par des cadres d’entreprise, il a défendu son projet d’être identifié comme « interlocuteur sérieux » et partagé sa volonté de « rendre l’attractivité du territoire plus forte. Les entreprises sont indispensables au développement de notre région. Nous devons penser dans la globalité, aller chercher du business à Paris, redynamiser le bassin industriel … C’est tous ensemble que nous avancerons. J’attends beaucoup de la Technopole de Grand Poitiers. Nous sommes en pleine mutation, nous avons une carte à jouer, à nous d’élever nos niveaux d’exigence. »

Lydia De Abreu