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Yves Bouloux ou la politique pudique

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Yves Bouloux ou la politique pudique

Il le dit du bout des lèvres, mais Yves Bouloux fait partie des candidats en lice pour la succession de Jean-Pierre Raffarin au Sénat, l’actuel maire de Montmorillon et président des maires de la Vienne veut tenter sa chance et peut-être marcher sur les pas de son père.

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Il le dit du bout des lèvres, mais Yves Bouloux fait partie des candidats en lice pour la succession de Jean-Pierre Raffarin au Sénat, l’actuel maire de Montmorillon et président des maires de la Vienne veut tenter sa chance et peut-être marcher sur les pas de son père.

La politique, Yves Bouloux dit avoir baigné dans « la marmite » depuis tout petit. Son père, Jean-Marie Bouloux a été maire de Montmorillon de 1952 à 1977, mais également sénateur de la Vienne de 1958 à 1986. Yves Bouloux est l’aîné de la famille. Elève plutôt sérieux et discipliné, il évolue dans un collège-lycée pilote. « Le concept faisait la part belle à l’auto-discipline, en travaillant, nous avions une certaine liberté. » Bachelier, il part à Poitiers pour passer sa maîtrise de sciences économiques et complète sa formation par un Dess de finance et banque à Nanterre. A cette époque, il suit de près la politique nationale, mais ne pense pas encore à s’engager. Diplômé, il quitte le territoire pour réaliser son service militaire à la Banque internationale d’Afrique occidentale à Abibjan pendant seize mois. « C’était une belle expérience, une grande prise de conscience, j’avais plein d’idées pré-conçues. J’ai beaucoup appris sur le plan humain. » De retour à Paris, il poursuit son activité dans la banque pendant sept ans. Mais le bon air du Poitou et son calme ambiant, lui manquait.

Les débuts auprès de René Monory

Avec son épouse également Montmorillonnaise, ils décident de retourner sur leur terre, « auprès de nos racines » dans les années  90. Un peu las de la finance, il s’intéresse à l’assurance, mais sans emballement. Et, une opportunité s’est présentée à lui au département de la Vienne, il a su la saisir. « Je suis rentré au cabinet de René Monory au département et je m’occupais de l’antenne du conseil général à Montmorillon. J’y suis resté jusqu’en 2008. » C’est à partir de ce moment qu’Yves Bouloux a souhaité s’investir dans la politique de proximité. En 1995, il est élu premier adjoint de Guillaume de Russé à la mairie de Montmorillon. De nature modeste, il évolue dans l’ombre des personnalités locales.

« Pierre Abelin, René Monory ou Jean-Pierre Raffarin, ce sont des personnalités hors-normes. J’ai aussi travaillé avec Alain Fouché, j’étais dans les finances, c’était très intéressant. » A l’instar de son père, centriste, il préfère le consensus au poing sur la table, mais sait se faire respecter. En 2008, Guillaume de Russé ne se représente pas à la maire, il est propulsé au rôle de maire et quitte le conseil général de la Vienne. Très attaché à sa commune, il se soucie du bien-être de ses administrés, lundi, il était auprès du personnel hospitalier pour leur apporter son soutien. « C’est exaltant d’être maire de Montmorillon depuis 9 ans. Parfois, on se fait gronder mais ça fait partie du jeu. Nous avons tellement de missions et de messages à porter au niveau national. Parfois, nous crions dans le désert, mais au moins c’est dit. » Maire, président de la communauté de communes de Vienne et Gartempe, président des maires de la Vienne, Yves Bouloux se sent prêt à jouer un nouveau rôle. « C’est une opportunité d’être législateur, d’être au service de la population et de la République. Si je suis candidat, c’est pour être dans l’action. »

Lydia De Abreu

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