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Ecole des managers : « J’ai pris de la hauteur de vue »

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Ecole des managers : « J’ai pris de la hauteur de vue »

La première session de formation, portée par la Chambre de commerce et d’industrie de Rochefort est terminée. La prochaine commencera en mars. Cette école comble un vide en Charente-Maritime.

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La première session de formation, portée par la Chambre de commerce et d’industrie de Rochefort est terminée. La prochaine commencera en mars. Cette école comble un vide en Charente-Maritime.

La première promotion de l’Ecole des managers de Charente-Maritime (EDM) a terminé sons cursus le 17  décembre dernier. Sept des huit « élèves » ont reçu leur diplôme le 31 janvier, après avoir suivi 60 jours de cours sur 14 mois depuis le 12 octobre 2017, jour de la rentrée. Des stagiaires en activité, tous, parmi lesquels 6 sur 8 ont un lien familial avec le patron de la PME et sont prédestinés à en prendre un jour les rênes. Des étudiants « qui avaient tous le sentiment d’avoir des carences, en gestion, en management ou autre, souligne Catherine Tardy, responsable marketing et développement commercial à la Chambre de commerce et d’industrie de Rochefort Saintonge. Un sentiment que les chefs d’entreprise ont ressenti aussi. »

Un besoin en Charente-Maritime

D’où l’intérêt de ces cours dispensés par des professionnels et des consultants, même si le titre final « n’est pas reconnu par l’État, mais il l’est par les professionnels », indique Catherine Tardy. La force de ce titre réside ailleurs. « Il n’existe aucune école des chefs d’entreprise », constate Jean-Philippe Riollet, le directeur de cet établissement qui prodigue ses cours en entreprise ou sur des sites proches des stagiaires. En France, 17  % des entreprises font l’objet d’une transmission familiale et en Charente-Maritime, environ 11 000 entreprises sur 30 000 sont dirigées par des gens âgés de 55 ans ou plus. « J’avais un DUT en génie mécanique et production quand je suis rentré dans la casse automobile de mes parents, rappelle Valentin Martin. J’ai été confronté à des problématiques comptables, financières, que je n’avais pas vu avant. J’étais demandeur d’une formation pour avoir une méthode pour gérer une entreprise. »

Apprentissage par étape

L’apprentissage dispensé à l’EDM est découpé en trois étapes : acquisition de connaissances (techniques, stratégie, développement commercial …), analyse de sa propre entreprise —  « C’est là que le patron doit tout dire », insiste Jean-Philippe Riollet — et développement de son projet personnel, comme si on était aux manettes. « Les stagiaires ressortent transformés de cette formation, confie le directeur. Les dirigeants nous le rapportent. Ils ont pris une autre dimension, ils ont plus confiance en eux. » Ce que confirme Emilie Massiot, qui tient le magasin d’art de la table Tendance Léa à Saint-Georges-des-Coteaux, près de Saintes avec ses parents et deux salariés. « On a eu des outils de pilotage pour anticiper l’avenir. J’ai pris de la hauteur de vue, j’ai maintenant une vision à 360° degrés. Et j’ai aussi gagné en légitimité au niveau du magasin. »

La prochaine session commencera en mars. Le recrutement est encore en cours. Pour les dirigeants que cela intéresse, il leur faudra débourser environ 10 000 euros pour en faire partie. Une somme que les organismes de formation aident à payer.

O. G.

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