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Fédérer l’écologie industrielle

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Fédérer l’écologie industrielle

Le réseau d’écologie industrielle territoriale Synapse se met en place au sein de l’Ademe. Alexandre Derive, créateur de Biotop, à Périgny, y représente la Région Nouvelle-Aquitaine.

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Le 25 septembre dernier, Alexandre Derive siégeait au comité d’orientation du réseau national d’écologie industrielle (Synapse), présidé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Fondateur du réseau Biotop, à Périgny, qui regroupe 115 entreprises, il a été nommé personnalité qualifiée par, et pour la Région Nouvelle-Aquitaine pour deux ans.

Quel était l’ordre du jour de cette réunion ?

A. D. / Nous avons travaillé sur la définition du règlement intérieur du comité et pour décider de ce que l’on fait et comment on le fait pour déployer l’écologie industrielle et territoriale (EIT) et qu’elle soit pérenne économiquement sans trop de subventions.

Quel est votre discours à ce sujet ?

A. D. / Celui d’un dirigeant du privé. Il ne faut pas que l’EIT relève que du secteur public, qui a une inertie plus grande qu’une société. Il faut laisser de la place à l’entreprise pour qu’elle puisse se sentir actrice des démarche d’EIT. La pérennité nécessite aussi de savoir facturer des services sans avoir à créer une société d’économie mixte par exemple. Il faut laisser de la place au management agile.

Quels sont les axes de réflexion pour déployer l’EIT ?

A. D. / Nous envisageons la création d’une entité fédératrice au niveau départemental, régional et national. En Charente-Maritime par exemple, il existe plusieurs réseaux, Biotop, le projet Mer du port de commerce de La Rochelle, à Rochefort (Circule’R) ou encore à Jonzac. Une entité départementale permettrait par exemple de mutualiser certains moyens, comme la communication. Nous pourrions aussi mettre en commun nos retours d’expérience pour que chacun ne reproduise pas les mêmes erreurs. Nous pouvons aussi imaginer que cela accélérerait la massification des flux. Tout est possible.

Une grande variété de plastiques est en circulation. L’État doit-il légiférer pour en imposer moins ?

A. D. / Pas forcément, il vaut mieux réfléchir à l’écoconception des produits. Un emballage bi-matière, comme une plaquette de médicament qui contient un plastique et de l’aluminium ou bien une pièce technique qui comprend deux types de plastique, on ne sait toujours pas les séparer, donc les retraiter. Faire la même chose avec une seule matière résoudrait le problème.

Propos recueillis par O. G.

A savoir : L’ADEME et la Région Nouvelle-Aquitaine lanceront l’appel à projets « EITNA » le 19 novembre. Il s’agit d’un assistance gratuite du centre régional EIT sur les volets techniques, méthodologiques et formation. Financement de l’animation dédiée à l’EIT de 40  à 70 % d’aide selon le niveau de candidature. Coût maximum de 50 000 €/an par territoire.

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