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François Dubin, une reconversion réussie d’Atsem

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François Dubin, une reconversion réussie d’Atsem

Au sein des écoles de Poitiers, six hommes exercent le métier d’agent territorial des écoles maternelles sur plus de 140 postes pourvus. Après une reconversion professionnelle, depuis cinq ans, François Dubin est heureux d’accompagner les enfants en classe.

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Au sein des écoles de Poitiers, six hommes exercent le métier d’agent territorial des écoles maternelles sur plus de 140 postes pourvus. Après une reconversion professionnelle, depuis cinq ans, François Dubin est heureux d’accompagner les enfants en classe.

Dans les 45 écoles maternelles et élémentaires de Poitiers, plus de 140 Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) officient pour aider les enfants dans leurs activités et seconder les enseignants. Sur cet effectif, seuls six sont des hommes.

A 43 ans, François Dubin est Atsem à la maternelle Evariste Galois sur Poitiers, il s’occupe d’une classe de moyens-grands. Il a choisi ce métier et s’est donné les moyens de l’exercer. Le Poitevin a d’abord obtenu un BTS Tourisme pour finalement travailler pendant cinq ans en tant que serveur dans la restauration. Il passera ensuite dix ans dans les centres d’appels sur la Technopole. Lassé de ce poste, il cherche un nouveau métier à exercer rapidement. Il commence par le périscolaire et assure la cantine à midi et la garderie l’après-midi. « Ce sont de petits contrats, je devais donc cumuler avec des gardes d’enfants et de la distribution de publicité. » Mais le milieu de la petite enfance lui plaît. La collectivité lui propose un remplacement d’Atsem à l’école Jacques Brel. Il décide de sauter le pas et obtient son CAP Petite enfance en candidat libre. Il décroche un poste de remplaçant à Jean Mermoz, puis un poste fixe à Evariste Galois et passe le concours national d’Atsem. Voilà maintenant cinq ans, qu’il s’épanouit à son poste. « J’aime cet âge où les enfants ont encore besoin de nous, mais apprennent aussi l’autonomie, à accepter les autres et les différences. Je me sens utile. »

Plus de mixité

Si au départ, il a éprouvé quelques appréhensions comme toute entrée dans un nouveau métier, elles se sont vite effacées. « L’enseignante avec qui je travaille a pu avoir aussi une petite réticence au début, mais qui s’est tout de suite envolée. C’était plus par rapport à la réaction des parents que vis-à-vis des enfants, mais tant que le travail est bien fait, finalement le fait que je sois un homme n’a pas suscité de réaction. A la maison, souvent, l’enfant a un père et une mère, à l’école et notamment en maternelle, pourquoi en serait-il autrement ? Pourquoi seulement les femmes participeraient à l’éducation des enfants ? Au contraire, la présence d’un homme a fait du bien au groupe. Cela apaise les choses. La mixité est primordiale, mais dans la réalité ce n’est pas toujours évident de l’appliquer. Petit à petit, il y a des progrès, rien que dans le nom, avant il s’agissait de “dame de service” … » Papa de deux enfants, à la maison, ses horaires (7h30-17h), ainsi que les vacances scolaires (moins quelques jours de ménage) lui permettent de s’occuper d’eux. « Il ne faut pas craindre la réaction des autres, se donner les moyens d’exercer son métier et assumer ce choix de pratiquer un métier majoritairement exercé par des femmes. Le principal reste de se sentir bien ! »

M. W.

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