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Le courant passe entre Calmels et les dirigeants

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Le courant passe entre Calmels et les dirigeants

Pour sa troisième visite en Vienne, Virginie Calmels, la candidate Les Républicains-UDI-MoDem pour la grande région a choisi de rencontrer les acteurs de l’économie et du tourisme pour faire un point sur l’attractivité du territoire et présenter ses idées de campagne.

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Pour sa troisième visite en Vienne, Virginie Calmels, la candidate Les Républicains-UDI-MoDem pour la grande région a choisi de rencontrer les acteurs de l’économie et du tourisme pour faire un point sur l’attractivité du territoire et présenter ses idées de campagne.

Ambitieuse et inspirée, Virginie Calmels souhaite être le contre-pied d’Alain Rousset et a proposé quatre points qui ont fait l’unanimité. Tout d’abord, afin de renforcer l’attractivité des entreprises, elle souhaite réformer leurs aides et mieux encore, elle aspirerait à ce que ce soit les administrations qui remplissent les formulaires. « Nous avons trop de documents qui ne servent à rien ! Même la Cour des Comptes a dénoncé son inefficacité car elles ne bénéficient qu’à un nombre restreint d’acteurs économiques, on parle de 0,5 % des entreprises en Aquitaine. Olivier Chartier (tête de liste en Vienne, ndlr) l’a souligné, plus de 95 % des aides reviennent aux grandes entreprises ! Nous devons réformer le maquis des aides aux entreprises, qu’il soit plus harmonieux. » Dans cet esprit, elle souhaite un rééquilibrage des aides et que la future grande région soit le bras armé des politiques économiques du pays. « Il est essentiel d’inverser le logiciel. » La transmission est également son cheval de bataille, pour elle la région doit travailler avec les collectivités. « Trop souvent pour des raisons de politiques politiciennes, les choses n’avancent pas. Les chambres consulaires pourraient être ce relais entre la politique régionale et le territoire.» Et dans cet esprit d’harmonisation, la candidate LR imagine un regroupement des agences économiques régionales et l’actualisation de leurs compétences pour éviter le « saupoudrage et la multiplication des acteurs qui coûtent cher en dépense publique. »

Elle parle projets, business plan, investissements, un vocabulaire commun pour les acteurs de l’économie. « Nous devons travailler ensemble pour accroître la compétitivité et l’attractivité de notre grande région de demain. Notre projet économique est déjà dense, mais il se nourrit encore de vos rencontres. » Les voies de communication, numérique et infrastructures routières étaient également de la partie, la jeune candidate souhaite une meilleure couverture et utilisation des nouvelles technologies au sein des institutions, mais c’est aussi une fervente défenseuse de la 2×2 voies pour la RN147. « Les entreprises ne peuvent pas se développer s’il n’y pas de numérique, ni d’excellentes routes. » La salle applaudit, elle a conquis son public. Mais peut-on gérer une région comme une gère une entreprise ?

Lydia De Abreu

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