Les hôteliers, et notamment ceux de plein air, respirent mieux depuis l’annonce que les Français pourront partir en vacances. Le président de la Fédération de l’hôtellerie de plein air de Nouvelle-Aquitaine constate que les réservations reprennent.
Jean-Baptiste Dagréou respire mieux depuis le 14 mai et l’annonce que les Français pourront partir en vacances cet été. « Depuis, le téléphone sonne et les réservations arrivent », apprécie le président de la Fédération de l’hôtellerie de plein air de Nouvelle-Aquitaine. « En plus, nous allons connaître les protocoles sanitaires d’ici fin mai, nous pourrons alors nous organiser pour ouvrir. Nous allons pouvoir faire 70 % de notre chiffre d’affaires. Avec les reports de charges et de crédits et les aides de l’Etat, nous pensons pouvoir faire une année blanche. »
Impact des règles sanitaires
Fini le temps (pourtant très récent) où le gouvernement avançait que les toiles de tente ne pourraient peut-être pas fleurir dans les campings à cause de la problématique des blocs sanitaires, où que les piscines ne pourraient accueillir aucun touriste. « Nous allons connaître les protocoles pour nettoyer les bungalows et les sanitaires entre le 25 mai et le 2 juin au plus tard, annonce Jean-Baptiste Dagréou. Si nous arrivons à laisser ouvertes les toilettes de la gare Montparnasse, nous devrions pouvoir laisser ouverts les sanitaires d’un camping, qui sont soumis aux 4 vents. Normalement, nous pourrons aussi ouvrir nos piscines si nous limitons le nombre de personnes en même temps. »
Restera la question du surcoût imposé par les mesures sanitaires barrières. « Des clients négocient déjà le prix si l’accès à la piscine est limité, souligne le représentant des exploitants de campings, basé à Châtelaillon-Plage. Le protocole va permettre de refaire les tarifs, de savoir combien va coûter la saison et si cela fera augmenter les prix. Nous aurons peut-être moins d’animateurs, mais plus d’agents d’entretien. »
Plages fermées tout l’été ?
Cependant les gérants de camping auront encore un écueil à franchir, même si les consignes sanitaires sont édulcorées : certaines plages pourraient rester fermées tout l’été. Aux Boucholeurs, petit village de pêcheurs accolé à la station balnéaire de Châtelaillon-Plage, l’enjeu est important. « Si la plage n’ouvre pas faute de surveillance, nous serons très pénalisés, objecte Morgan Moreau, qui exploite le camping du Port Punay. Nous allons voir avec le Conseil départemental, qui va recruter des auxiliaires de surveillance de la voie publique, si nous pouvons en avoir un aux Boucholeurs ou si le concept de la plage dynamique est abandonnée ou modulable comme à la Grande Motte. Sinon, nous partirons avec un boulet au pied. »
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