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Sylvie Buttigieg : patience et passion

Sylvie Buttigieg

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Sylvie Buttigieg : patience et passion

La coiffeuse Sylvie Buttigieg a reçu le titre de Maître artisan le 17 janvier des mains du président de la Chambre des métiers et de l’artisanat.

Sylvie Buttigieg

La coiffeuse Sylvie Buttigieg a reçu le titre de Maître artisan le 17 janvier des mains du président de la Chambre des métiers et de l’artisanat.

Patience et passion résument le parcours et la personnalité de Sylvie Buttigieg, la patronne du salon de coiffure « Paul et Anthone », installé au 1  de l’avenue Lysiack, à Aytré.

La blonde quinquagénaire a ainsi attendu 23  ans avant de recevoir son titre de Maître artisan. Elle pouvait y prétendre depuis 1994, mais ne l’a reçu que le 19 janvier dernier. « Je m’en suis rendue compte en discutant avec la Chambre des métiers et de l’artisanat », raconte en souriant cette fille et petite-fille de coiffeurs saintais. Pour réparer l’oubli, le président de la Chambre, Yann Rivière, est venu lui remettre en main propre son diplôme.

Sylvie Buttigieg a commencé par la coiffure à domicile pendant deux ans, avant d’ouvrir son premier salon sur l’avenue Fétilly, à La  Rochelle, en 1992, puis un second au Champs-de-Mars. « Mais finalement je les ai fermés. Deux salons en même temps, c’était trop compliqué », reconnaît-elle. Dans la foulée, elle a ouvert « Paul et Anthone » en 2010.

« La couture de la coiffure »

Cela lui laisse plus de temps pour sa passion de la coiffure. Depuis dix ans, Sylvie occupe les fonctions de présidente du Cercle des coiffeurs créateurs de Charente-Maritime et, depuis février 2016, elle est la présidente nationale de cette association de type loi 1901. « Nous organisons tous les ans un championnat de France de coiffure. Cette épreuve, c’est la haute couture de la coiffure. » La professionnelle sait de quoi elle parle. Par deux fois elle a tenté le concours du prestigieux Meilleur ouvrier de France, en 2011 et en 2013. A chaque fois, cela a représenté trois ans d’investissement et de détermination. Quatre heures d’entraînement par jour, sept jours sur sept et un coût de 39  000  euros « entre achat de matériel, allers et retours à Bordeaux (où réside ses mentors, ndlr), frais de robe, plus un voyage à Paris par mois avec mon mannequin … », liste t-elle. Mais elle ne regrette rien. L’expérience et l’adrénaline étaient au rendez-vous.

O. G.

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