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Deux laboratoires de pointe au CHU de Poitiers

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Deux laboratoires de pointe au CHU de Poitiers

Les groupes de recherche Prismatics et Dactim-Mis ont pris possession de leurs nouveaux locaux au sein du centre cardiovasculaire, du CHU de Poitiers.

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Les groupes de recherche Prismatics et Dactim-Mis ont pris possession de leurs nouveaux locaux au sein du centre cardiovasculaire, du CHU de Poitiers.

« Poitiers est un coin de paradis, affirme le professeur Philippe Rigoard, neurochirurgien au CHU de Poitiers et co-fondateur du groupe de recherche Prismatics. Nous disposons de superbes laboratoires pour la recherche, résultats de la convergence de moyens financiers, politiques et humains. Nous avons surtout le luxe de notre liberté de mouvement, chose impossible dans de grands établissements. » Au sein du centre cardiovasculaire, l’équipe pluridisciplinaire de 15 personnes travaille notamment sur la gestion de la douleur. « Nous avons ici toute la chaîne : de la recherche fondamentale à la recherche clinique. Et nous avons la chance d’avoir dans le même bureau un sociologue et un biomécanicien des tissus pour tendre vers une médecine plus personnelle. Cette interdisciplinarité nous permet de développer des outils les plus adaptés au patient. C’est une belle aventure collective, à l’image d’une start-up. »

Deuxième groupe de recherche de pointe, Dactim-Mis travaille sur l’imagerie de demain. Rémy Guillevin, radiologue au CHU est le responsable de l’équipe composée d’une vingtaine de chercheurs.

« La compétition scientifique fait rage. Il faut une adaptativité constante. Nous utilisons les modèles mathématiques et l’intelligence artificielle pour rendre l’imagerie médicale plus performante. Nous essayons d’avoir l’information la plus juste pour limiter la subjectivité et pouvoir poser un bon diagnostic. Nous travaillons sur une voie originale dans l’utilisation des algorithmes et des mathématiques. Tout cela pour mieux voir, mieux comprendre et mieux soigner. »

Ces deux structures sont soutenues par le CHU, l’Union Européenne (via des financements Feder) et Grand Poitiers, mais aussi par le secteur privé (Siemens et Medtronic). Alain Claeys, président de Grand Poitiers a pointé cette convergence : « Ces deux laboratoires illustrent les enjeux du CHU de Poitiers pour rester un hôpital performant pour les 20 ans à venir. La médecine personnalisée et prédictive ne se passera pas sans innovation. C’est aussi apprendre à travailler ensemble, à travailler avec des partenaires extérieurs et faire appel aux nouvelles technologies aussi bien qu’aux sciences sociales. »

M.W.

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