Connect with us

Grand Poitiers veut impulser une nouvelle dynamique

grand poitiers

Actualité

Grand Poitiers veut impulser une nouvelle dynamique

Après la mutualisation des zones économiques communautaires, Grand Poitiers travaille à impulser une nouvelle dynamique, tant sur les synergies que la mise en réseaux. Philippe Brottier, vice-président de Grand Poitiers en charge du développement économique fait le point.

grand poitiers

Après la mutualisation des zones économiques communautaires, Grand Poitiers travaille à impulser une nouvelle dynamique, tant sur les synergies que la mise en réseaux. Philippe Brottier, vice-président de Grand Poitiers en charge du développement économique fait le point.

Info-éco / Quelle est la situation pour les zones économiques de Grand Poitiers ?

Philippe Brottier / Avec la fusion des intercommunalités (la communauté d’agglomération de Grand Poitiers, les communautés de communes du Val Vert du Clain, du Chauvinois et du Pays Mélusin), désormais le nouveau Grand Poitiers compte 65 zones économiques, soit 1  250  hectares, en plus de la Technopole. Dans un premier temps, nous avons fait l’intégration des zones à caractère communautaire selon une liste de critères. Tous les maires ont été rencontrés, informés. A budget et effectif constants, nous ne pouvons pas intégrer toutes les zones. Dans un deuxième temps, pour celles qui ne sont pas communautaires, nous étudierons comment nous pourrons les transférer ou non à la communauté. 2017 est une année de transition. Pour l’instant, nous laissons en l’état. Nous sommes en train de construire la dynamique.

Info-éco / En quoi ce travail va consister ?

P. B. / Tout un travail de désignation des zones aura ensuite lieu. Il faut revoir l’organisation pour mieux cibler, développer l’activité. C’est par exemple prendre en compte la thématique dominante sur certaines zones. Les entreprises apprécient d’être regroupées par activité car ainsi elles peuvent avoir certaines infrastructures en conséquence, des synergies se créent. Les zones qui ne bénéficieraient pas de haut débit seraient raccordées. Nous avons des acquis à partager. Une charte graphique globale sera mise en place contre la signalétique sauvage. La dynamique associative est également importante. Avec la chambre de commerce et d’industrie à la coordination, tout un réseau de clubs est en train de se mettre en place.

Info-éco / Qui sera l’interlocuteur des entreprises ?

P. B. / La mairie restera le guichet d’entrée, mais le service Développement économique sera ensuite l’interlocuteur privilégié de l’entreprise. Nous lui trouverons le bon terrain. Notre objectif est de faire aussi bien que dans l’ancienne communauté de communes et mieux dans la dynamique, les réseaux. Nous avons une offre très complète aujourd’hui, avec différentes tailles de terrain, de l’artisanat, de la logistique, du bâtiment … nous pouvons répondre à tout type de demande. Il y a aussi les centres d’accueil, l’hôtel d’entreprises, le CEI. Le tout est complété par une offre de services qui fera notre différence. L’accueil, l’écoute en fonction des problématiques, le développement, le recrutement, la mise en réseau, sur tous ces sujets nous sommes la porte d’entrée. sur l’emploi des conjoints, la scolarité des enfants, nous savons rediriger les personnes. Logement, crèche, école, insertion, derrière notre objectif est bien l’emploi. Nous facilitons les mises en relation, notamment avec la Région. Nous accompagnons le chef d’entreprise dans sa création, son développement, mais nous ne faisons pas à sa place.

Info-éco / Quels sont les atouts de Grand Poitiers ?

P. B. / Nous bénéficions de l’autoroute, du TGV, de l’aéroport, de l’université  … les entreprises regardent aussi le cadre de vie, les ressources, les emplois potentiels et en terme de foncier, nous ne sommes pas trop cher. Dans cette grande région, des entreprises bordelaises réfléchissent à ouvrir un deuxième bureau sur Poitiers. Sur la demande foncière, nous sommes sur une croissance normale. Nous devons avoir une offre en conséquence tout en restant pertinent dans nos propositions. Un des point nouveau à prendre en considération sera tout l’aspect agriculture. L’un des objectifs est aussi la revitalisation des centres-bourgs par le commerce.

Info-éco / Le label Technopole est un gage d’attractivité ?

P. B. / Derrière ce label Technopole, il y a une qualité. Cela signifie qu’il y a une synergie entre les acteurs locaux. L’idée est d’accompagner les entreprises sur la recherche et le développement, d’identifier le territoire sur sa capacité à gérer innovation et accompagner les porteurs de projets. Nous avons un savoir-faire sur ce sujet, qu’il faut mutualiser et mettre en réseau. Ce partage d’expérience est primordial.

Propos recueillis par Mathilde Wojylac

Continue Reading
Advertisement
Vous aimerez aussi

Plus dans Actualité

Populaire en ce moment

En haut