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L’industrie a besoin d’apprentis

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L’industrie a besoin d’apprentis

Après la réforme du code du travail, la réforme de l’apprentissage a été adoptée par les députés le 19 juin. L’objectif annoncé est de doubler le nombre d’apprentis et de lutter contre le chômage de jeunes. Le secteur industriel est particulièrement intéressé car les besoins en main d’œuvre y sont importants.

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Après la réforme du code du travail, la réforme de l’apprentissage a été adoptée par les députés le 19 juin. L’objectif annoncé est de doubler le nombre d’apprentis et de lutter contre le chômage de jeunes. Le secteur industriel est particulièrement intéressé car les besoins en main d’œuvre y sont importants. Philippe Jehanno, président de l’UIMM en Vienne, l’a confirmé au député de la Vienne, Sacha Houlié venu en visite à la Maison de la Formation à Poitiers  : « L’UIMM est prête. C’est un challenge important, mais ainsi nous pourrons mieux répondre aux besoins des entreprises, nous aurons plus de proximité. Sur la région Poitou-Charentes, un gros travail avait déjà été fait pour optimiser les formations proposées à coûts maîtrisées. » Les centres de formation des apprentis de l’industrie comptes six établissements en Poitou et Charentes et forment 500  apprentis du bac professionnel au diplôme d’ingénieur. « Par exemple, l’année dernière nous avons mis en place une formation spécifique pour 4 entreprises du groupement Solutions Compétences, nous réitérons cette année pour 6  entreprises », souligne Anne-Marie Defaye, directrice des CFAI Poitou-Charentes.

Sur les coopérations avec d’autres secteurs et organismes, Philippe Jehanno rappelle : « Les formations sont déjà ouvertes à d’autres établissements, comme Aigle ou le Futuroscope pour ne citer qu’eux. 45 % de nos apprentis exercent dans des entreprises n’appartenant par à notre branche, notamment l’agroalimentaire. Ce qui nous manque avant tout, ce sont des jeunes. Nous travaillons notre image, nous le redisons, nous formons, nous accompagnons, nos métiers ont changé. L’apprentissage n’est pas un échec quand 80 à 85 % de nos apprentis ont un travail dès la fin de leur formation. Il y a un besoin fort et du mal à trouver des candidats. La réforme va dans le bon sens. » Sacha Houlié précise : « La limite d’âge repoussée à 30 ans, le début du contrat en cours d’année  … ce sont des simplifications qui doivent permettre à tous les jeunes de rejoindre l’apprentissage. » Par contre, les entrepreneurs ne voient pas d’un bon œil la reprise par les Régions de l’Onisep, l’orientation des élèves. « Elles ne connaissent que la filière classique, alors que l’industrie a des possibilités. »

M. W.

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