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Didier Baudry, des platines aux sushis

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Didier Baudry, des platines aux sushis

Fraîcheur, qualité et convivialité sont leurs mots d’ordre. Depuis 9 ans, au marché des Halles de Notre-Dame, Moshi Moshi propose makis et autres sushis pour le plaisir des papilles poitevines.

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Fraîcheur, qualité et convivialité sont leurs mots d’ordre. Depuis 9 ans, au marché des Halles de Notre-Dame, Moshi Moshi propose makis et autres sushis pour le plaisir des papilles poitevines.

« Du frais, du frais, du frais … et du goût. » Voilà bien le principal pour Didier Baudry. Depuis 9 ans, il confectionne makis, sushis et sashimis au marché des Halles de Notre-Dame à Poitiers. L’occasion s’étant présentée en novembre dernier, il a pu déménager pour un banc plus grand.

Né en Italie, il arrive à 3 ans à Poitiers. Son père était professeur d’italien à l’université et sa mère enseignait le français au lycée Aliénor d’Aquitaine. Il suit une scolarité « classique », passant par le lycée Victor Hugo et l’IUT GEA. Il commence par travailler dans la musique, au rayon disque de chez Gibert. En 1998, il décide de créer sa propre boutique de vente de vinyles. Se faisant débaucher par un de ses fournisseurs, en 2001, il déménage sur Paris. « Au bout de sept ans, nous sommes revenus. Nous ne profitions pas assez des enfants, les temps de transports nous pesaient. » L’idée était de travailler de chez eux, lui dans l’export dans la musique, elle pour un site américain de réservation d’hôtel en ligne. Finalement rien ne déroule comme prévu et les deux entreprises mettent la clé sous la porte à quelques mois d’intervalles. « Au chômage, il me fallait une autre solution. Qu’est-ce que je pouvais faire de mes dix doigts ? Côté cuisine, du coup, je me suis toujours bien débrouillé. »

De la musique à la cuisine

La tante de son épouse étant mariée à un Japonais, Bernard et Amélie Baudry baignent depuis longtemps dans cette ambiance. Au fil du temps, il apprend et profite de voyages au Japon pour améliorer ses bases, sa technique et crée finalement Moshi Moshi. « Nous nous concentrons uniquement sur les spécialités japonaises à base de poisson. Au début, j’ai surpris. » Le chef prépare tout sur place, à la commande. « J’achète mon poisson tous les jours, j’aime ce côté artisanal. Mon challenge est que chaque soir, il n’y ai pas de restes, garder la fraîcheur. » Apprécié, il est l’une des bonnes adresses de Poitiers. « Nous avons eu la chance de saisir cet emplacement au marché. J’aime cette ambiance, le fait que les gens s’arrêtent aussi par curiosité, n’aient pas à pousser une porte. Je ne voulais pas et nous ne sommes pas un restaurant, nous sommes des commerçants. » Et depuis novembre, la boutique s’est déplacée sur un emplacement plus grand. « C’est une évolution logique. Nous voulions rester sur le marché, mais nous étions à l’étroit. Désormais, avec les dix places assises, les gens peuvent s’arrêter pour déguster, papoter, prendre un café. » Depuis deux ans, sa femme Amélie l’a rejoint à temps plein pour l’aider dans les commandes et au service.

Pour ramener un peu d’animation, une fois par mois, il propose un apéritif en musique, le mercredi soir (le prochain est le 2 mars). « Johnny Bionic est venu mixer. Ainsi, j’essaye de faire venir une autre clientèle au marché. » C’est aussi avec sa casquette de vice-président de l’association des commerçants des Halles qu’il souligne : « A l’échelle du marché, nous allons reconduire la formule du grand repas. Tout le monde est ouvert, le client vient chercher à manger et déguste sur place. » Le dernier rendez-vous avait rassemblé 400 personnes. Le 28 mai et le 3 septembre, les commerçants devraient repartir sur cette formule. « L’enjeu est aussi de renouveler notre clientèle. »

M. W.

La page Facebook de Moshi Moshi.

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